Une Aide pour les Travailleurs Modestes
En 2024, les travailleurs aux revenus modestes pourraient bénéficier d’une indemnité carburant, comme annoncé par le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Face à une potentielle augmentation significative des prix des carburants, cette mesure pourrait concerner jusqu’à 12 millions de personnes.
Conditions de Revenus
Le seuil de revenus pour être éligible à cette aide a été rehaussé. Ainsi, en 2024, le plafond passe de 1 380 euros à 1 600 euros nets pour une personne seule, et de 3 900 euros à 4 800 euros pour un couple avec deux enfants. Cette révision permet d’élargir le nombre de bénéficiaires potentiels.
Procédure de Demande
Pour recevoir cette indemnité, une demande doit être faite auprès de la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Les bénéficiaires devront déclarer sur l’honneur utiliser leur véhicule pour se rendre au travail. La demande doit être effectuée avant la fin du mois de mars sur le site officiel des impôts.
Véhicules Éligibles
L’indemnité couvre une large gamme de véhicules, incluant les voitures, motos et scooters, qu’ils soient thermiques, hybrides ou électriques. Il est important de noter que l’aide est versée par personne et non par foyer, ce qui signifie qu’un couple possédant deux véhicules peut percevoir jusqu’à 200 euros.
Activation Conditionnelle de l’Aide
Bruno Le Maire a précisé que cette indemnité ne serait pas automatiquement activée le 1ᵉʳ janvier 2024. Elle sera déclenchée uniquement en cas de crise majeure entraînant une hausse des prix des carburants à un seuil potentiellement autour de 1,95 ou 1,96 euro le litre. Cette approche permet de cibler l’aide de manière plus efficace en fonction des fluctuations du marché.
Conclusion
L’indemnité carburant de 2024 vise à soutenir les travailleurs modestes face à l’augmentation potentielle des coûts de carburant. En respectant les conditions de revenus et en suivant la procédure de demande, de nombreux foyers pourront bénéficier de cette aide essentielle. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large de protection du pouvoir d’achat face aux fluctuations économiques.
