Une nouvelle proposition permettrait aux États membres de l’UE d’éliminer complètement et progressivement le gaz russe.
Une nouvelle proposition de l’UE donnerait aux États membres le pouvoir d’empêcher les entreprises de Russie et de Biélorussie d’accéder, partiellement ou totalement, aux pipelines et terminaux GNL européens, a rapporté le Financial Times citant un projet de texte juridique proposé par Bruxelles.
Si elle est adoptée, les sociétés énergétiques de l’UE pourraient disposer d’une base légale pour résilier les contrats avec les fournisseurs de gaz russes sans avoir à payer de compensation, écrit le rapport citant un haut responsable de l’UE.
Cette proposition intervient alors que l’UE tente d’éliminer complètement le gaz russe du bloc d’ici 2027, sans interdire purement et simplement les importations de gaz russe.
Les importations de gaz de l’UE en provenance de Russie diminuent depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022.
Toutefois, un dixième des importations totales de gaz de l’UE proviennent toujours de Russie.
En fait, les données montrent que les achats de gaz naturel liquéfié (GNL) du bloc à la Russie ont grimpé en flèche entre janvier et juillet 2023 par rapport aux niveaux d’avant-guerre.
Les États membres ont des positions différentes, tandis que les Pays-Bas ont adopté une approche ferme contre les expéditions de gaz russe, la Belgique, l’Espagne et la France autorisent toujours l’importation et l’exportation de gaz russe, affirmant qu’il est difficile pour leurs entreprises de quitter les contrats existants.
Les négociateurs des pays membres et du Parlement européen devraient approuver le texte préliminaire vendredi, ajoute le rapport du FT.