C'est maintenant ou jamais pour Bart De Wever alors que les négociations sur la coalition belge se heurtent à des délais serrés

Martin Goujon

C’est maintenant ou jamais pour Bart De Wever alors que les négociations sur la coalition belge se heurtent à des délais serrés

Le nationaliste flamand Bart De Wever est sous pression pour conclure les négociations avec le gouvernement belge d’ici la fin janvier – sinon le pays pourrait être prêt pour de nouvelles élections.

Le roi des Belges Philippe a une nouvelle fois prolongé mardi le mandat de De Wever visant à former un gouvernement belge après les élections de juin dernier, ce qui devrait être la dernière prolongation.

« Alors que les négociateurs visent un atterrissage à la fin de ce mois, M. De Wever fera rapport au roi le 31 janvier », a indiqué le Palais dans un communiqué envoyé par courrier électronique.

S’il parvient à un accord, De Wever deviendra Premier ministre, à la tête d’un gouvernement de centre à centre droit, dont l’objectif sera de combler le déficit budgétaire de la Belgique. Mais si les négociations échouent, le pays pourrait se retrouver à court d’options et se retrouver prêt à de nouvelles élections.

De nouvelles élections donneraient au Vlaams Belang une nouvelle chance de devenir le plus grand parti de Belgique.

Depuis des mois, De Wever tente de former un gouvernement composé de cinq partis : la Nouvelle Alliance flamande nationaliste de droite (dont il est le président), le Mouvement réformiste francophone de centre-droit, le centriste francophone Les Engagés, le démocrate-chrétien centriste. et le Parti flamand, ainsi que le parti de centre-gauche Avant flamand.

Cette éventuelle coalition représenterait 82 sièges sur un total de 150.

Les résultats des élections de juin dernier laissent peu de place à une configuration alternative. Les partis dominants ont exclu de travailler avec des partis marginaux (comme le Vlaams Belang d’extrême droite ou le Parti des travailleurs de gauche), et les partis néerlandophones et francophones de centre-droit sont également réticents à travailler avec le centre francophone. -les socialistes de gauche.

Le parti de De Wever a remporté une victoire surprise en juin, repoussant une montée en puissance attendue du parti d’extrême droite Vlaams Belang.

Il s’est vu confier la tâche de diriger les négociations, qui se sont éternisées et ont échoué pour la première fois en août à cause d’un différend budgétaire.

En raison des négociations de coalition en cours, la Belgique a manqué plusieurs délais, comme la nomination d’un candidat au poste de commissaire européen d’ici fin août (ce qui est maintenant fait) et la date limite de septembre pour présenter ses plans budgétaires à la Commission européenne (toujours pas fait).

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