Les foules ont célébré devant le palais présidentiel dans la capitale géorgienne alors que Tbilissi faisait un nouveau pas vers l’adhésion à l’UE.
Mercredi, la Géorgie a été informée qu’elle devrait être officiellement désignée comme candidate à l’adhésion au bloc une fois qu’elle aura corrigé ses lacunes, notamment dans la lutte contre la corruption et les déficiences électorales.
Cela ne signifie pas qu’elle entamera bientôt les négociations d’adhésion. Le pays devra surmonter davantage d’obstacles en matière de réforme avant que cela puisse se produire.
Mais malgré cela, nombreux sont ceux qui, dans l’ancien pays soviétique, ont célébré la nouvelle.
« Cette journée appartient à tout le monde », a déclaré mercredi Salomé Zourabichvili, présidente de la Géorgie. « Cet amour vaillant nourrit notre passé et notre avenir. C’est notre réponse à la Russie, notre réponse à l’occupation. »
Paata Zakareishvili, l’ancien ministre de la Réintégration et de la Réconciliation du pays, a été choqué par cette annonce.
« Jamais de ma vie je ne m’attendais à voir cela, j’ai toujours rêvé de ce jour, mais ces 30 années d’indépendance ont été si dures que j’ai toujours pensé à l’intégration européenne comme à un avenir lointain », a-t-il déclaré.
« Je suis enthousiasmé par le peuple géorgien, par nos citoyens, ce sont eux qui ont pris cette décision cruciale, félicitons-nous tous, nous sommes sur le point de rejoindre la famille pour laquelle nous avons lutté toute notre vie. »
Les États membres de l’UE n’ont pas encore approuvé la recommandation du Conseil, et sa décision sera rendue en décembre. Mais rien ne garantit qu’ils soutiendront à l’unanimité la recommandation.
Le gouvernement géorgien fait face à des critiques internationales croissantes en raison d’un recul perçu en matière de démocratie et d’engagement avec la Russie.
