Le réalisateur chevronné a fait ces commentaires dans une interview accordée au journal espagnol El Mundo. Il est actuellement en Europe pour la Mostra de Venise, où son nouveau film a été présenté en avant-première.
Le cinéaste américain a été interrogé sur le scandale des baisers qui touche l’Espagne lors de la Coupe du monde, au cours duquel le président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales, a embrassé Jenni Hermoso sans son consentement après la victoire historique de la nation en Coupe du monde.
Allen, 87 ans, a déclaré que Rubiales ne devrait pas perdre son emploi à cause de cela, le qualifiant de « seulement un baiser ».
« Il ne la violait pas », a-t-il déclaré à El Mundo.
« Il est difficile d’imaginer qu’une personne puisse perdre son emploi pour s’être embrassée en public.
« Ce n’était qu’un baiser et c’était un ami. Qu’est-ce qui ne va pas avec ça? »
Ces commentaires interviennent un jour après que les capitaines de l’équipe nationale masculine d’Espagne ont publiquement condamné Rubiales, le qualifiant de « comportement inacceptable ».
Cette année, la Mostra de Venise a mis en vedette des films d’Allen, Luc Besson et Roman Polanski, malgré les appels lancés aux réalisateurs pour qu’ils ne soient pas inclus dans les grands événements cinématographiques en raison de leurs antécédents d’accusations d’inconduite sexuelle.
« Coup de Chance », financé par la France, est son 15ème long métrage et, le premier entièrement en français, est projeté hors compétition à la Mostra de Venise.
La première a eu lieu lundi et a reçu une ovation debout, mais il y a eu des protestations bruyantes à l’extérieur sur le tapis rouge avec des manifestations contre la projection.
« Coup de Chance » devrait sortir en France le 27 septembre.
