Dans cette édition, nous examinons la victoire de l’extrême droite aux élections locales allemandes et les efforts de l’UE pour amener davantage de femmes à des postes de direction.
Cette semaine, nous recevons l’eurodéputé allemand Peter Liese, le secrétaire général du Mouvement européen Petros Fassoulas et Ania Skrzypek de la Fondation européenne d’études progressistes.
Le panel a réfléchi sur la récente victoire de l’extrême droite en Allemagne et sur le rejet catégorique des partis politiques traditionnels.
Dimanche dernier, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), un parti anti-immigrés, a obtenu 32,8 % des voix dans le Land de Thuringe, à l’est du pays. Les trois partis qui composent la coalition du chancelier Olaf Scholz – les sociaux-démocrates, les verts et les libéraux – ont tous été durement battus.
Peter Liese, du Parti populaire européen (PPE) de centre-droit, a déclaré qu’il y avait un problème majeur dans la politique en Allemagne et dans toute l’Europe.
« Nous devons mieux écouter les gens. Nous devons prendre la situation au sérieux et les gens à Bruxelles doivent mieux écouter ce que pensent les gens ordinaires sur le terrain », a-t-il déclaré.
Petros Fasoulas s’est dit préoccupé par les tentatives de l’AfD d’« empoisonner le discours politique ».
« Ces partis politiques ne s’intéressent pas à la création, ni aux solutions : ils veulent la fragmentation », a-t-il déclaré, ajoutant : « Nous avons tiré les leçons de l’histoire. L’intention de l’AfD et des partis fascistes autoritaires est de détruire, de saper et de sortir comme le seul sauveur du chaos qu’ils ont créé. »
Le panel a également examiné la formation de la prochaine Commission européenne, alors que la présidente Ursula von der Leyen est en course pour s’assurer d’avoir suffisamment de candidates pour siéger à l’exécutif européen.
Regardez « Bruxelles, mon amour ? » tout le week-end sur L’Observatoire de l’Europe.
