Le Département d’État a annoncé que Blinken se rendrait à Séoul, Tokyo et Paris à partir de dimanche.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken entamera ce week-end ce qui devrait être son dernier voyage à l’étranger pendant son mandat, en Corée du Sud, au Japon et en France.
Le Département d’État a annoncé que Blinken se rendrait à Séoul, Tokyo et Paris à partir de dimanche.
En Corée du Sud, en proie à des bouleversements politiques suite à la destitution du président Yoon Suk Yeol, et au Japon, Blinken entend souligner l’expansion de la coopération américaine avec les deux pays dans le cadre de la stratégie indo-pacifique de l’administration Biden.
Cette stratégie vise principalement à émousser les ambitions chinoises dans la région, mais aussi à dissuader la menace nucléaire de la Corée du Nord.
Les développements politiques en Corée du Sud après que Yoon a brièvement déclaré la loi martiale et a ensuite été destitué ont soulevé des questions sur la stabilité des relations entre Washington et Séoul.
Les États-Unis ont adopté une approche prudente face à l’incertitude, insistant sur le fait que l’alliance reste intacte et à toute épreuve.
Blinken s’entretiendra avec des responsables sud-coréens sur la manière de « construire notre coopération critique face aux défis mondiaux sur la base de nos valeurs communes », a déclaré le département d’État dans un communiqué.
A Tokyo, Blinken « passera en revue les énormes progrès réalisés par l’alliance américano-japonaise au cours des dernières années », indique le communiqué.
Cela inclut une approbation importante de ventes d’armes annoncée vendredi, aux termes de laquelle les États-Unis livreront au Japon quelque 3,64 milliards de dollars (3,53 milliards d’euros) en missiles à moyenne portée, en équipements connexes et en formation.
La Chine s’est plainte à plusieurs reprises de cette vente potentielle, affirmant qu’elle affecterait la stabilité et la sécurité dans la région, allégations que le Japon et les États-Unis rejettent.
Blinken terminera son voyage à Paris par des réunions avec des responsables français pour discuter des développements au Moyen-Orient et de la sécurité européenne, notamment en Ukraine.