Le secrétaire d’État américain Antony Blinken effectue sa quatrième tournée au Moyen-Orient en seulement trois mois dans le but d’apaiser les craintes que la guerre entre Israël et le Hamas ne dégénère en un conflit régional plus large.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken est arrivé en Turquie pour le début de sa quatrième tournée au Moyen-Orient en seulement trois mois, alors que Washington cherche à mieux maîtriser la situation de plus en plus tendue et instable dans la région.
La visite devrait principalement viser à apaiser les craintes que la guerre entre Israël et le Hamas ne se transforme en un conflit régional plus large.
Mais Blinken est confronté à une tâche de plus en plus difficile. Les critiques internationales s’intensifient à propos des opérations militaires israéliennes à Gaza et les récentes attaques dans la mer Rouge, au Liban, en Iran et en Irak ne feront qu’ajouter aux inquiétudes américaines quant à l’éventuelle fin du jeu.
Plus tôt cette semaine, une attaque israélienne présumée a tué un haut dirigeant du Hamas, Saleh al-Arouri, à Beyrouth, incitant le chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, à avertir que le groupe basé au Liban ne craint pas la guerre avec Israël.
Lors d’un point de presse à Washington mardi, le porte-parole de la Maison Blanche et coordinateur des communications stratégiques, l’amiral John Kirby, a déclaré aux journalistes que « personne ne devrait verser une larme » à la suite de la mort d’al-Arouri.
Blinken a atterri à Istanbul vendredi soir. Il se rendra également en Grèce, en Jordanie, au Qatar, aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, en Israël, en Cisjordanie et en Égypte.
Outre les priorités spécifiques à Gaza qu’il apportera à Israël, Blinken recherchera une assistance régionale pour apaiser la situation.
Comme lors de ses précédentes visites dans la région, Blinken se concentrera sur l’expansion de l’aide humanitaire à Gaza, en pressant Israël de minimiser les pertes civiles palestiniennes, en poussant à la libération des otages détenus par le Hamas et en soulignant l’importance de planifier l’administration d’un Gaza d’après-guerre. .