Au Japon, un homme a choisi de dépenser une somme impressionnante pour donner vie à son rêve le plus cher : devenir un chien. En investissant environ 14 700 euros, il a acquis un costume particulièrement réaliste, transformant ainsi son désir en réalité.
Un costume de chien d’une incroyable fidélité
Cet homme, surnommé Toko, a fait sensation en avril 2022 lorsqu’il a partagé sur YouTube une série de vidéos où il se montre déguisé en Colley, une race de chien de berger. On le voit, dans ces images, se coucher, rouler sur le sol et adopter des comportements canins, réalisant ainsi son rêve de se métamorphoser en un « animal ».
Le costume en question, conçu sur mesure par la société Zeppet, spécialisée dans la fabrication de costumes pour le cinéma, est d’une précision surprenante. Sa fabrication a nécessité 40 jours de travail minutieux. Selon un représentant de l’entreprise, les équipes ont dû surmonter de nombreux défis, notamment pour reproduire le pelage long et dense du Colley. Pour y parvenir, ils ont étudié attentivement la morphologie de cette race et analysé des centaines de photos pour capturer les détails les plus subtils.
L’histoire derrière le choix du Colley
Toko, qui a toujours été fasciné par les animaux, a expliqué son choix de la race Colley par le fait que sa longue fourrure permet de mieux camoufler sa propre silhouette, offrant ainsi une illusion plus complète. Dans une interview, il a confié : « Mes animaux préférés sont les quadrupèdes, surtout ceux qui sont mignons. C’est pourquoi j’ai opté pour un Colley, ma race de chien préférée. »
Une passion qui ne connaît pas de limites
Après avoir réalisé son rêve en devenant un chien, Toko a franchi une nouvelle étape : il a demandé à une amie de le promener dans le rôle du Colley, afin de se socialiser avec des chiens réels. Ce geste souligne à quel point il est investi dans son projet et son désir de s’intégrer pleinement dans le monde des animaux.
Il ne semble pas vouloir s’arrêter là. Selon ses déclarations, son prochain objectif serait de trouver une compagne qui partagerait son mode de vie. Toko envisage donc de continuer à explorer cette facette de son identité, et son parcours ne semble pas prêt de s’interrompre.
Une question de société ?
Cette histoire, aussi surprenante soit-elle, soulève des questions sur les limites de l’identité personnelle et les façons dont la technologie et l’art peuvent être utilisés pour réaliser des désirs profonds. Bien que cela puisse choquer ou interroger, elle illustre également la diversité des rêves humains et la manière dont l’imagination peut parfois se matérialiser de façon inattendue.
À travers cet exemple, on pourrait aussi réfléchir sur la façon dont les sociétés modernes acceptent des comportements non conventionnels et sur la manière dont ces pratiques peuvent être vues sous un prisme socialement acceptable. Ce cas particulier montre que la frontière entre le réel et le fantasme devient de plus en plus floue dans un monde où les technologies permettent de donner forme à presque toutes les aspirations humaines.
