À la rencontre de… Anthony Gauthier
Engagé au sein des élections municipales de Pontarlier
En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?
Bonjour, je m’appelle Anthony GAUTHIER, j’ai 26 ans. Je suis conseiller de vente dans le domaine de la Bijouterie Joaillerie. J’ai débuté mon engagement politique à l’UMP en 2014. J’ai continué mon action militante en tant que cadre du parti les Républicains en qualité de délégué de la 5ème circonscription du Doubs
Vous êtes colistier et engagé au sein des élections municipales de Pontarlier. Pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?
Je suis effectivement colistier et engagé, donc, au sein des élections municipales. Le rôle d’un colistier est simple, mais demande une grande rigueur. Avant tout, nous sommes une équipe.
C’est donc en ce sens, qu’avec l’ensemble des collègues de la liste, nous devons sous la régie de la tête de liste, travailler sur un programme. Ce dernier qui sera présenté à l’ensemble des habitants de Pontarlier.
Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?
L’engagement politique est noble. Et personnel. Au-delà de cet aspect, c’est avant tout l’envie de prendre part aux débats publics. Cela résonne en deux temps.
Le premier est celui de la campagne ; Une aventure humaine. A la rencontre de la population, des associations, des décideurs économiques, des agriculteurs et j’en passe. Ces moments où il faut écouter, beaucoup écouter afin, justement, d’édulcorer le programme en réflexion. Et tenir compte des différentes remarques et réactions qu’il peut susciter. Et bien évidement, y répondre.
Dans un second temps, une fois l’élection gagnée, c’est prendre part à la vie de la collectivité pour les habitants, tout simplement.
Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?
Ni l’un ni l’autre. La clef, c’est la volonté & le travail.
Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?
Je ne crois pas à la mode dite du « jeunisme ». Cela est même dommage à mon sens. Surfer uniquement sur l’âge des personnalités publiques pour moi est un faux débat. Ce qui est important c’est le travail effectué et les compétences de ces derniers. Être jeune ou moins jeune pour moi, n’a aucune importance.
Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ?
Je me permettrai d’aller au-delà du local. Il y a une véritable cassure entre la jeunesse de notre pays et la politique. Ils ont une grande méfiance auprès des pouvoirs publics et politiques. A mon niveau, j’estime que la majorité des partis politiques ne laisse guère de place à la jeune génération. Paradoxalement, au niveau local, les Maires accordent une grande importance au regard que les jeunes peuvent avoir sur la collectivité et/ou comment les aider. Je me bats quotidiennement pour que les jeunes aient la parole et la possibilité de s’engager.
Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?
Tout simplement en communiquant. Mais pas que. Pour la plus grande partie des jeunes déjà engagés, ils sont souvent déjà militants d’un parti politique. De plus, c’est aussi aux jeunes de pousser la porte des élus afin de leur faire part de la volonté d’agir pour la collectivité ou autres. Par exemple, à Pontarlier ville où je suis candidat, il y a 4 jeunes de moins de trente ans, qui ne sont ni encarté, ni militant. Les personnalités publiques se doivent d’être à l’écoute des jeunes générations et/ou leur proposer une place dans la vie publique, au service de nos concitoyens.
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