Mark Rutte, the outgoing prime minister of the Netherlands, has secured the unanimous endorsement of all NATO member states.

Jean Delaunay

Mark Rutte devrait devenir le prochain chef de l’OTAN après avoir obtenu le soutien de la Roumanie

Le Premier ministre néerlandais sortant dirigera l’alliance militaire pour les années à venir après le départ du Norvégien Jens Stoltenberg.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte sera nommé prochain secrétaire général de l’OTAN après que le dernier résistant, la Roumanie, ait accepté de soutenir sa candidature.

Rutte gouvernera pendant quelques années difficiles alors que l’alliance transatlantique équilibre l’agression russe et le soutien potentiellement hésitant des États-Unis.

Sa nomination a été confirmée juste avant un sommet qui se tiendra à Washington, DC, du 9 au 11 juillet, marquant le 75e anniversaire de l’alliance.

Le Premier ministre roumain Klaus Iohannis s’était également proposé au poste de secrétaire général, haut responsable qui coordonne l’organisation basée à Bruxelles, mais son gouvernement a désormais offert son soutien à Rutte, selon un communiqué de presse officiel.

Le président sortant, Jens Stoltenberg, était en poste depuis 2014 et devait se retirer l’année dernière.

Mais les querelles semblent avoir été prises dans un débat plus large sur les postes les plus élevés au sein des institutions de l’Union européenne – avec l’Estonienne Kaja Kallas, une autre qui avait proposé sa candidature au poste de l’OTAN mais s’est ensuite retirée, désormais favorite pour être la politique étrangère du bloc. chef.

Une fois entré en fonction, Rutte exercera un mandat d’au moins quatre ans.

Pour être nommé, il a dû affronter l’opposition du Hongrois Viktor Orbán, qui ne voulait pas être contraint de soutenir l’Ukraine.

Rutte a apaisé ces inquiétudes dans une lettre envoyée plus tôt cette semaine, le rapprochant ainsi de l’obtention du consensus nécessaire entre les 32 membres de l’OTAN.

En tant que chef de l’OTAN, Rutte est confronté à un exercice d’équilibre difficile, car les membres de l’alliance ont cherché à soutenir l’Ukraine déchirée par la guerre sans provoquer une nouvelle agression russe.

Un nouveau rebondissement pourrait survenir avec les élections présidentielles américaines de novembre, alors que le candidat républicain Donald Trump s’est montré tiède à l’égard de l’alliance, appelant même la Russie à envahir ses prétendus alliés qui n’investissent pas dans leur armée.

Rutte dirige les Pays-Bas depuis 2010, gérant une série de coalitions délicates, mais il devrait se retirer le 2 juillet. Le parti libéral de Rutte, le VVD, fera partie d’une coalition dirigée par l’ancien chef des services secrets Dick Schoof, après les élections de novembre qui ont vu une forte hausse du soutien au brandon de droite Geert Wilders.

Le week-end dernier, Rutte a assisté au sommet sur l’Ukraine en Suisse, au cours duquel il a promis que les Pays-Bas « continueraient à soutenir l’Ukraine de toutes les manières possibles. Aussi longtemps que nécessaire et avec tout le soutien nécessaire ».

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