FILE - A relative mourns Palestinian journalist Akram Al-Shafi

Jean Delaunay

A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le climat se détériore pour les journalistes

Des avertissements ont été lancés à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse selon lesquels les libertés des médias ont décliné, les gouvernements étant imputés à cette détérioration.

Pour marquer cette journée, le groupe de pression Reporters sans frontières (RSF) a publié un index mondial détaillant les conditions de travail des journalistes dans 180 pays.

Au sein de l’Union européenne, elle qualifie de « problématique » la situation des journalistes en Grèce, ainsi qu’en Roumanie, en Bulgarie, en Croatie, en Ukraine et en Pologne.

En Serbie et en Albanie, les conditions sont qualifiées de « difficiles », ce qui indique un état pire. En Russie, en Biélorussie et en Turquie, la situation est encore plus grave, qualifiée de « très grave ».

Selon le rapport, en Russie, « plus de 1 500 journalistes ont fui à l’étranger depuis l’invasion de l’Ukraine ».

Il prévient également que « la liberté de la presse est mise à rude épreuve par les partis au pouvoir en Hongrie (67e), à ​​Malte (73e) et en Grèce (88e), les trois pays les moins bien classés de l’UE. L’Italie de Giorgia Meloni (46e) a également tombé de cinq places ».

Mais il y a eu quelques améliorations en Europe. « L’environnement politique du journalisme s’est amélioré en Pologne (de 10 à 47ème) et en Bulgarie (de 12 à 59ème) grâce à de nouveaux gouvernements plus soucieux du droit à l’information ».

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