Ministers meet to discuss transition of power in Syria in Jordan

Jean Delaunay

De hauts diplomates des États-Unis, de la Ligue arabe et de Turquie se réunissent pour discuter de la transition en Syrie

Le ministère jordanien des Affaires étrangères a déclaré que les ministres « discuteraient des moyens de soutenir un processus politique global dirigé par les Syriens pour parvenir à un processus de transition ».

De hauts diplomates des États-Unis, de la Ligue arabe et de Turquie se sont réunis en Jordanie pour discuter des plans et des objectifs visant à aider la Syrie à sortir du gouvernement déchu de Bachar al-Assad.

Une douzaine de ministres des Affaires étrangères ainsi que de hauts responsables de l’UE et de l’ONU se sont réunis samedi dans la ville jordanienne d’Aqaba pour tenter de forger un consensus sur les priorités du nouveau leadership en Syrie.

Cependant, aucun représentant syrien n’était prévu.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré qu’il existe un large consensus parmi les partenaires régionaux sur le fait que le nouveau gouvernement syrien doit être inclusif, respecter les droits des femmes et des minorités, rejeter le terrorisme et sécuriser et détruire les stocks d’armes chimiques présumés de l’ère Assad.

Blinken effectue une tournée régionale dans trois pays du Moyen-Orient, après s’être déjà rendu en Turquie, en Irak et en Jordanie cette semaine. Il a rencontré vendredi le Premier ministre irakien.

Lors d’une réunion avec l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, Blinken a déclaré qu’il s’attendait à parler des défis à venir pour la Syrie et de « notre détermination à travailler ensemble pour soutenir une transition dirigée par la Syrie où l’ONU joue un rôle essentiel, en particulier lorsqu’elle il s’agit de l’assistance, de la protection des minorités.

Pedersen a accepté, déclarant : « Ce qui est si crucial en Syrie, c’est que nous assistions à un processus politique crédible et inclusif qui rassemble toutes les communautés en Syrie. »

« Le deuxième point est que nous devons nous assurer que les institutions de l’État ne s’effondrent pas et que nous acheminons l’aide humanitaire le plus rapidement possible. Et si nous y parvenons, il y aura peut-être une nouvelle opportunité pour le peuple syrien.»

L’effondrement du pouvoir de la famille al-Assad la semaine dernière a ravivé les craintes d’instabilité et de troubles dans une région déjà instable.

La région est plongée dans le conflit en cours entre Israël et le Hamas à Gaza et dans les hostilités entre Israël et le Hezbollah au Liban, malgré un cessez-le-feu fragile.

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