Les militants affirment que la construction aura des effets désastreux sur l’environnement et la biodiversité.
Des manifestations ont de nouveau éclaté contre la construction d’une nouvelle autoroute dans le sud de la France.
Le tracé A69 proposé reliera les villes de Castres et de Toulouse.
Les militants affirment que la construction aura des effets désastreux sur l’environnement et la biodiversité.
Cela fait plusieurs mois qu’ils contestent le projet.
Affrontements entre la police française et des militants écologistes
Dimanche, des gendarmes français ont été appelés dans le sud du Tarn pour dégager un campement temporaire bloquant la construction de la nouvelle autoroute A69.
La police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les militants et des véhicules blindés pour détruire les barricades.
Au moins 7 personnes ont été arrêtées.
Parmi les manifestants se trouvait l’écologiste Thomas Brail, qui a récemment passé des semaines assis dans un arbre en grève de la faim devant le ministère français de l’Environnement.
Après que Brail ait atteint son objectif de 40 jours de grève de la faim, les travaux sur l’autoroute ont été interrompus pendant une semaine.
La construction a repris le 16 octobre, provoquant de nouvelles manifestations.
Des images en ligne semblent montrer Brail retiré inconscient de la manifestation sur l’autoroute après les affrontements avec les forces de l’ordre françaises.
Manifestation de masse pour protester contre la construction d’autoroutes en France
L’intervention de dimanche fait suite à une manifestation massive organisée samedi pour protester contre la construction de l’autoroute.
Les organisateurs affirment qu’environ 10 000 personnes ont assisté au rassemblement, tandis que le gouvernement estime ce chiffre à 4 900.
Selon les rapports officiels, deux policiers ont été « légèrement blessés » lors de la manifestation et des dizaines de « couteaux, barres de fer et pioches ont été confisqués ».
Les manifestations contre la construction de l’autoroute A69, longue de 53 kilomètres, ont commencé plus tôt cette année.
Les autorités affirment que la nouvelle liaison entre Toulouse et Castres réduira jusqu’à 35 minutes le temps de trajet et renforcera l’économie régionale.
Mais les environnementalistes, les scientifiques et les agriculteurs ont critiqué ce projet coûteux, affirmant qu’il augmenterait la pollution, réduirait les terres agricoles et menacerait la biodiversité.
La construction nécessitera l’abattage d’environ 200 arbres.
« Ce projet contredit nos engagements nationaux en faveur de la lutte contre le changement climatique et nos objectifs de zéro émission nette en matière d’artificialisation et de perte de biodiversité », ont écrit des militants dans une lettre ouverte en septembre.
Le gouvernement a répondu en annonçant qu’il planterait des arbres pour compenser l’empreinte carbone de la route et la déforestation pendant la construction.