Les dernières attaques surviennent un jour après que l’Ukraine a annoncé qu’elle avait utilisé pour la première fois des missiles ATACMS à longue portée fournis par les États-Unis contre la Russie.
Des frappes de missiles russes sur la ville de Zaporizhzhia, dans le sud-est de l’Ukraine, ont tué deux personnes mercredi matin, ont annoncé les autorités locales.
Le gouverneur régional Yuriy Malashko a déclaré que la Russie « avait lancé six attaques de missiles sur la ville de Zaporizhzhia » entre 1h33 et 1h48, heure locale.
« Deux personnes ont été tuées et trois ont été blessées à la suite de l’impact », a indiqué la police, ajoutant que l’un des missiles avait touché un bâtiment.
Selon les services d’urgence, il s’agissait d’un immeuble résidentiel et l’attaque a détruit trois à cinq étages.
Pendant ce temps, le ministère russe de la Défense a mis en ligne des images de ce qu’il dit être des opérateurs de drones russes menant des opérations de combat contre les troupes ukrainiennes près du village de Verbove à Zaporizhzhia.
La plus grande centrale nucléaire d’Europe est située dans la région, à environ 50 kilomètres de la ville de Zaporizhzhia, occupée par les forces russes.
Un peu plus au nord, la région du Dnipro a également été bombardée. Des maisons du village d’Oboukhiva ont été détruites, selon les autorités ukrainiennes.
Une femme de 31 ans a été tuée et quatre personnes blessées, selon le ministre de l’Intérieur.
La Russie cible chaque nuit des villes ukrainiennes, souvent situées loin de la ligne de front, et nie systématiquement avoir causé des pertes civiles.
Pendant ce temps, l’Ukraine a multiplié les attaques de drones ces dernières semaines, loin derrière les lignes ennemies sur le territoire russe.
La Russie a encore affirmé avoir détruit mardi soir 28 drones au-dessus des régions frontalières de Koursk et de Belgorod, ainsi qu’en mer Noire.
Les forces spéciales de Kiev ont revendiqué la responsabilité de frappes destructrices contre des aérodromes situés dans le territoire sous contrôle russe.
