Guerre en Ukraine : la Russie abandonne le traité nucléaire, Moscou entasse ses forces dans la région de Donetsk, Poutine en Chine

Jean Delaunay

Guerre en Ukraine : la Russie abandonne le traité nucléaire, Moscou entasse ses forces dans la région de Donetsk, Poutine en Chine

Tous les derniers développements de la guerre en Ukraine.

Les députés russes abandonnent le traité interdisant les essais nucléaires

Les législateurs russes ont voté en faveur de l’abrogation d’un traité interdisant les essais d’armes nucléaires, un revers pour les efforts de non-prolifération.

Face à la guerre en Ukraine et à la crise avec l’Occident, la Douma russe a voté par 412 voix contre zéro en faveur du retrait du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (CTBT), que la Russie a ratifié en 2000.

Le principal législateur russe Viatcheslav Volodine a imputé ce qu’il a appelé « l’attitude irresponsable » de Washington à l’égard de la sécurité mondiale.

La Russie affirme que l’objectif est de rétablir la parité avec les États-Unis, qui ont signé mais n’ont jamais ratifié le traité.

Moscou a déclaré qu’elle ne reprendrait pas les tests à moins que Washington ne le fasse. Mais certains experts en contrôle des armements craignent qu’il ne s’agisse d’un test destiné à servir d’avertissement à l’Occident.

Aucun pays, à l’exception de la Corée du Nord, n’a procédé à un essai impliquant une explosion nucléaire au cours de ce siècle.

En savoir plus sur cette histoire ici.

La Russie déploie davantage de forces dans l’est de l’Ukraine (analystes)

La Russie envoie davantage d’unités alors qu’elle tente de prendre une ville clé de l’est de l’Ukraine, selon des experts occidentaux.

Les forces russes tentent de prendre d’assaut Adiivka, une région fortement défendue, ce qui fait obstacle à l’ambition de Moscou de capturer toute la région de Donetsk.

Ils auraient cependant subi des revers qui ont ralenti leur assaut de plusieurs jours.

Le ministère britannique de la Défense a écrit sur X que l’armée de Moscou subissait de lourdes pertes dans ce qui s’avérait être un effort coûteux.

Par ailleurs, l’Institut américain pour l’étude de la guerre a affirmé lundi que les forces ukrainiennes avaient repoussé 30 assauts la veille.

Les responsables de Kiev ont déclaré que la Russie avait mené jusqu’à 60 attaques par jour au milieu de la semaine dernière.

La tentative du Kremlin de revendiquer Avdiivka constitue son opération offensive la plus importante en Ukraine depuis le début de l’année, a affirmé le ministère de la Défense britannique.

Cela survient après des mois de lutte contre la contre-offensive ukrainienne, lancée par Kiev environ 16 mois après l’invasion à grande échelle de la Russie.

Les deux camps recherchent des avantages sur le champ de bataille avant l’hiver. Ils cherchent également à sécuriser leurs futurs approvisionnements en armes pour ce qui s’annonce comme une guerre d’usure prolongée.

Poutine rend visite à son « cher ami » Xi Jinping en Chine

À l’ombre de multiples guerres, le président russe participe mardi au sommet de la Ceinture et de la Route en Chine.

Vladimir Poutine doit rencontrer mercredi le président chinois Xi Jinping, qu’il a qualifié de « cher ami ».

Lors du Forum de l’Initiative de la Ceinture et de la Route, les dirigeants de 130 pays discuteront des investissements chinois dans des projets d’infrastructures mondiaux, la pièce maîtresse de la politique étrangère du XIe siècle.

La réunion risque d’être éclipsée par l’invasion actuelle de l’Ukraine par la Russie, ainsi que par les combats entre Israël et le Hamas.

Pékin a rejeté les critiques occidentales sur ses relations avec la Russie, affirmant qu’elle avait le droit de collaborer avec le pays de son choix.

Washington a affirmé que la Chine fournissait probablement à l’effort de guerre de Moscou des technologies clés, notamment des drones et des pièces d’avions de combat.

En marge du sommet, Poutine a eu des entretiens bilatéraux avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

Les deux hommes ont discuté de « la coopération hongro-russe dans les domaines de l’approvisionnement en gaz, en pétrole et de l’énergie nucléaire », selon le porte-parole international du gouvernement hongrois, Zoltan Kovacs.

« Au cours de la réunion, le Premier ministre Orbán a souligné l’importance de la paix. Il a déclaré qu’il était crucial pour tout le continent, y compris la Hongrie, que le flot de réfugiés, les sanctions et les combats cessent. »

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