« Nous avons la science de notre côté » : Greta Thunberg se montre provocante alors qu'elle se présente au tribunal

Jean Delaunay

« Nous avons la science de notre côté » : Greta Thunberg se montre provocante alors qu’elle se présente au tribunal

Elle a déclaré qu’elle continuerait à protester même si « cela conduit à davantage de peines ».

Greta Thunberg a de nouveau été condamnée à une amende pour avoir désobéi à la police lors d’une manifestation pour le climat.

Elle a été condamnée hier à une amende de 4 500 couronnes (environ 400 euros) par le tribunal de district de Malmö en Suède.

C’est la deuxième fois que le tribunal inflige une amende à Thunberg, après avoir été condamné à une amende de 2 500 couronnes (216 euros) en juillet pour une infraction similaire.

Pour quelle raison Greta a-t-elle été condamnée à une amende ?

Thunberg a participé à une manifestation le 24 juillet dans un terminal pétrolier à Malmö. Des militants du mouvement Reclaim the Future ont temporairement bloqué l’accès à l’établissement en s’asseyant. Ils ont ensuite été expulsés par la police.

Le 15 septembre, elle a été accusée de désobéissance aux forces de l’ordre pour avoir refusé d’obéir à la police qui lui avait demandé de quitter les lieux. Elle a ensuite été emmenée par deux policiers en uniforme.

Greta dit qu’elle n’est pas coupable

Thunberg, 20 ans, a reconnu les faits mais a nié toute culpabilité, affirmant que la lutte contre l’industrie des combustibles fossiles était une forme d’autodéfense en raison de la menace existentielle et mondiale de la crise climatique.

« Nous avons la science de notre côté et la moralité de notre côté. Rien au monde ne peut changer cela et c’est ainsi. Je suis prête à agir en fonction des conditions existantes et si cela conduit à de nouvelles peines », a-t-elle déclaré après le verdict.

Greta participera à une manifestation en Norvège contre un parc éolien

Aujourd’hui, Thunberg doit se rendre en Norvège voisine pour participer à une manifestation avec des militants, dont des autochtones Sami.

Ils protestent contre un parc éolien composé de 151 éoliennes et veulent qu’il soit supprimé car, selon eux, il met en danger le mode de vie des éleveurs de rennes. Les militants affirment qu’une transition vers l’énergie verte ne devrait pas se faire au détriment des droits des peuples autochtones.

L’opposition au projet se poursuit, des militants bloquant l’entrée du bureau du Premier ministre norvégien en juin.

Découvrez pourquoi l’exploitation du plus grand gisement de terres rares d’Europe pourrait rendre la vie « impossible » aux communautés sâmes.

Il y a deux ans, la Cour suprême de Norvège a statué que la construction des éoliennes violait les droits des Samis, qui utilisent ces terres pour l’élevage des rennes depuis des siècles. Le gouvernement norvégien n’a pas l’intention de supprimer le parc éolien.

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