Terrible nouvelle pour les buveurs au Royaume-Uni. La plus grande entreprise de pub de Grande-Bretagne est sur le point d’adopter une hausse des prix, ce qui signifie que le coût de la consommation d’alcool augmentera aux heures de grande affluence.
Stonegate Group, dont les marques incluent Yates’s, Be at one et Slug & Lettuce, a annoncé que la politique de prix de pointe sera bientôt appliquée dans 800 de ses sites.
Le système de tarification dynamique entrera en vigueur lorsque les pubs seront populaires et pourrait entraîner une augmentation des prix des boissons de 20 pence (0,23 €). Le système est destiné à compenser l’augmentation des coûts de personnel et des exigences en matière de licences.
Les prix reviendront à la normale aux périodes moins fréquentées. Il s’agit essentiellement d’un happy hour inversé, où au lieu d’encourager les gens à venir dans des lieux dans des moments plus calmes, c’est une punition pour vouloir boire quand tout le monde le fait.
Stonegate Group a informé ses clients du nouveau système par le biais d’un « avis de police ». Soyons honnêtes, il n’y a rien de poli là-dedans. Dans un contexte de crise du coût de la vie, des recherches ont montré que 50 % des buveurs britanniques envisagent de limiter leurs dépenses en alcool.
L’étude de la marque britannique de boissons Gunner Cocktails affirmait en janvier que ce serait une « période difficile pour de nombreuses marques de boissons au Royaume-Uni alors que la confiance des consommateurs continue d’atteindre des niveaux historiquement bas ».
La hausse des prix a déjà été un point de discorde pour les consommateurs dans de nombreux domaines. De la complexité de la réservation de trains dans le secteur ridicule des trains privés au Royaume-Uni, à l’indignation ressentie par les fans de musique américains lorsqu’ils ont essayé de réserver des billets pour Taylor Swift via Ticketmaster l’année dernière ; il est bien établi que le surge pricing est un outil de marché entièrement dédié au profit du client.
Alors que le phénomène atteint l’industrie des boissons, il a été surnommé « l’heure malheureuse » par les médias et les concurrents du groupe Stonegate.