Le président et son épouse ont écourté leur semaine de vacances pour réconforter les survivants des incendies dévastateurs.
Le président Joe Biden a déclaré lundi aux survivants des incendies de forêt à Hawaï que la nation « était en deuil avec vous » et a promis que le gouvernement fédéral aiderait « aussi longtemps qu’il le faudra ».
L’île de Maui a entamé des opérations de reconstruction après les dégâts causés par l’incendie de forêt le plus meurtrier aux États-Unis depuis plus d’un siècle.
Biden est arrivé à Maui 13 jours après qu’un incendie ait ravagé la partie ouest de l’île, tuant au moins 114 personnes.
Huit cent cinquante personnes sont toujours portées disparues. Les flammes se sont propagées si rapidement que les résidents et les visiteurs ont été pris au dépourvu. Beaucoup ont été coincés dans les rues ou forcés de sauter dans l’océan pour s’échapper.
Debout près d’un banian vieux de 150 ans gravement brûlé, le président a reconnu la dévastation « écrasante » mais a déclaré que Maui persévérerait malgré la tragédie.
« Aujourd’hui, il a brûlé mais il est toujours debout », a déclaré Biden à propos de l’arbre. « L’arbre a survécu pour une raison. Je crois que c’est un symbole très puissant de ce que nous pouvons et ferons pour traverser cette crise.»
Biden et la première dame Jill Biden ont écourté leurs vacances d’une semaine pour réconforter les survivants des incendies de forêt dévastateurs et observer de près la dévastation.
Ils ont passé la majeure partie de leur temps à Lahaina, la ville historique de 13 000 habitants pratiquement détruite par les flammes.
« Mais je veux aussi que vous sachiez que le pays est en deuil avec vous, est à vos côtés et fera tout son possible pour vous aider à vous rétablir, à reconstruire et à respecter la culture et les traditions lorsque la reconstruction aura lieu », a déclaré le président américain.
Biden a été critiqué par certains républicains, dont le favori républicain de 2024, Donald Trump, pour avoir dit trop peu de choses au cours des premiers jours qui ont suivi la catastrophe.
La Maison Blanche a toutefois fait marche arrière, affirmant que le président avait agi rapidement et était resté en contact étroit avec le gouverneur et les autres responsables des situations d’urgence au fur et à mesure que la crise se développait.
