Par SARAH PAILLOU
Avec ELISA BERTHOLOMEY et ANTHONY LATTIER
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PASSAGE OBLIGÉ. Bien sûr, les deux hommes se sont déjà croisés çà et là. Mais il fallait bien que Bernard Arnault, le “principal entrepreneur français”, comme le qualifient pudiquement ses proches, prenne contact avec le nouveau Premier ministre François Bayrou — lui qui, en 2017, taxait Emmanuel Macron de “candidat des forces de l’argent” et qui ne fut pas un grand défenseur de la réforme de l’impôt sur la fortune, souvenez-vous.
C’est chose faite, a appris Playbook. Bernard Arnault a été reçu à Matignon début janvier alors que François Bayrou travaillait déjà à sa déclaration de politique générale, comme le patron de LVMH l’avait été, du reste, du temps du bref passage de Michel Barnier à Matignon. Certes, le Béarnais est centriste. Mais “c’est un libéral”, nous a rassuré un proche de Bernard Arnault hier. Lui et le potentiel futur proprio de L’Opinion (selon La Lettre) “partagent beaucoup de choses, quand même…”, poursuivait le même interlocuteur. Bon réveil à tous et toutes, nous sommes vendredi 17 janvier 2025.
MOTION DE CENSURE
PRÉPAREZ-VOUS. Ce matin, François Bayrou va “remettre au goût du jour le dialogue social”, par lequel “la situation politique va se débloquer”, nous a expliqué dans la soirée l’un de ses conseillers. Concrètement, le Premier ministre réunit à 11 heures au ministère du Travail les représentants de onze organisations syndicales et patronales, pour la première étape de la “remise en chantier” de la dernière réforme des retraites. Le tout, avec la bénédiction — pour l’heure — des socialistes.
Si vous avez fait la sieste hier : après avoir étiré au maaaximuuum le suspense, les troupes de Boris Vallaud ont finalement décidé de ne pas voter la censure du gouvernement (soutenue par 131 voix, dont huit socialistes, quand une majorité de 288 était nécessaire).
Quelques minutes plus tôt, le chef du gouvernement avait lâché d’ultimes concessions, comme un nouveau projet de loi sur les retraites, même sans “accord global” des partenaires sociaux. Vous pouvez retrouver le détail des engagements du Premier ministre par ici (en français et gratuitement).
Parlé Faure. Le son du jour fut sûrement le discours d’Olivier Faure à la tribune de l’Assemblée nationale. Le premier secrétaire du parti à la rose a défendu sa position (“Nous n’avons pas la négociation honteuse”), tout en promettant qu’un vote de censure par ses ouailles restait “possible à tout moment”.
Une fois n’est pas coutume, diront les mauvaises langues, il s’en est pris vertement aux Insoumis qui réagissaient bruyamment à son discours, leur opposant “une gauche qui avance, une gauche qui fait céder le gouvernement”. Au point qu’un conseiller du PS s’en est senti tout “émoustillé”, s’est-il étonné auprès de L’Opinion.
Chastes oreilles, ne lisez pas ceci : “Olivier Faure s’est enfin acheté une paire de bollocks”, se félicitait quelques minutes plus tard un proche de François Bayrou dans le téléphone de Playbook, réfutant dans la seconde tout “triomphalisme”. Mêmes congratulations toutefois autour d’Emmanuel Macron, où l’on saluait carrément à la mi-journée “le stade ultime du dépassement”. Mieux, ce serait le début de l’avènement en France d’une “culture du compromis” — mais oui messieurs-dames.
C’EST LA QUESTION. Quid du Nouveau Front populaire ? Les Ecologistes, communistes et Insoumis, eux, ont voté la motion de censure. Jean-Luc Mélenchon, qui a déjà jugé hier soir le NFP “fracturé”, ne manquera probablement pas de fustiger à nouveau le choix des socialistes dimanche, sur RTL, où il est invité à 12h.
C’que vous allez voir. La France insoumise a beau promettre des représailles, votre infolettre peine à les imaginer avant les prochaines élections législatives, puisque l’alliance des gauches se traduit principalement par un accord de répartition des circonscriptions. Et d’ici là, bien malin qui peut prédire quel sera le rapport de force à l’intérieur du consortium.
RENAISSANCE
ON POSE ÇA LÀ. Vous souvenez-vous du deal conclu entre Gabriel Attal et Elisabeth Borne ? C’était fin octobre (autant dire une éternité) et l’accord avait permis le couronnement du premier comme chef de Renaissance après le retrait de la seconde. Eh bien, ô surprise, ça capote déjà entre les deux anciens Premiers ministres, s’est laissé dire votre infolettre à l’heure de la tisane.
Objet du conflit : la composition du bureau exécutif — l’instance décisionnaire du mouvement présidentiel — dont la néo-ministre de l’Education nationale avait obtenu de pouvoir en désigner un quart.
Un appel entre les deux protagonistes à ce sujet mardi soir “s’est mal passé”, nous contait hier un proche d’Elisabeth Borne. Celle-ci a transmis “il y a plus d’un mois” une liste de candidats au “burex”, selon notre source, restée à ce jour sans réponse. Gabriel Attal “ne donne aucune information”, “il n’y a pas de discussion”, se désolait le même.
C’est qui le chef. Interrogé dans la nuit, un conseiller d’Attal s’est montré intransigeant face aux doléances du camp Borne. “On a préféré s’occuper des états généraux, des conventions thématiques, des campagnes de tracts, avant de penser aux postes”, rétorquait-il, rappelant que le secrétaire général est “souverain” dans la nomination de toute une partie du burex. Au-delà des 25% de la ministre, “il n’est pas prévu de droit de regard de quiconque sur sa composition”, a-t-il tranché. Mais rassurez-vous, l’objectif de Gabriel Attal reste avant tout “l’unité” de la famille politique.
LÉGISLATIVE PARTIELLE EN ISÈRE
ISÈRE A CHANCE ? A écouter des cadres de Renaissance, l’affaire est (presque) pliée : la première circonscription de l’Isère va revenir dans leur giron dimanche, lors du second tour de la législative partielle. Leur candidate, Camille Galliard-Minier, arrivée deuxième lors de la première manche le week-end dernier, aurait selon eux plus de réserves de voix que son adversaire Insoumis, soutenu par le Nouveau Front populaire, Lyes Louffok. La prétendante Les Républicains, Nathalie Béranger (16% des voix), a notamment appelé à voter Galliard-Minier.
Pour mémoire, si le candidat de La France insoumise Hugo Prévost l’avait, lui, emporté en juillet 2024 (il a démissionné en octobre), c’est que le candidat RN s’était à l’époque qualifié pour le second tour, provoquant une triangulaire.
Lyes générale à gauche. Les supporters de Lyes Louffok veulent croire que rien n’est joué d’avance. Le militant des droits de l’enfant a d’ailleurs vu toute cette semaine défiler des soutiens venus de Paris pour mobiliser les électeurs. L’Insoumise purgée Clémentine Autain, la toujours Insoumise Manon Aubry et la cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier, entre autres, font le déplacement aujourd’hui.
Pourquoi ce scrutin sera scruté. A l’heure où Olivier Faure semble décidé à s’affranchir des Insoumis, certains voient déjà dans la défaite annoncée de Louffok — Playbook vous invite toutefois à rester prudents — la preuve que l’accord électoral qui liait jusqu’à présent les partis du NFP n’est en rien la garantie d’une victoire.
C’est notable : une candidate “Equinoxe” — un parti écolo et pronucléaire, inspiré par l’ingénieur Jean-Marc Jancovici — a récolté pas moins de 7,6% des voix au premier tour, à la surprise générale.
MACRON AU LIBAN
EMMANUEL BONNE, le sherpa d’Emmanuel Macron dont Playbook vous racontait le coup de sang lundi, a finalement décidé de rester à l’Elysée. Il l’a officialisé mercredi après-midi, lors d’un briefing avec la presse sur le déplacement du président au Liban qui a lieu aujourd’hui (on y vient ci-dessous).
Bonne Willis. Celui qui, ainsi qu’il l’a affirmé lors de ce brief, se définit comme un “macroniste die-hard” a sobrement indiqué qu’il considérait qu’il avait la confiance du président de la République. Et donc, qu’il était “en pleine capacité de continuer à le servir et (qu’il n’a) aucune autre ambition que celle-là”. Voilà qui clôt — au moins temporairement — le psychodrame intraélyséen déclenché en fin de semaine dernière. “A chaque fois, il dit ‘je pars à la fin du mois’, c’est sa façon de minimiser le stress”, dédramatisait l’un de ses collègues du Palais hier.
REVENIR À BON PORT. Cette troisième visite d’Emmanuel Macron au Liban depuis l’explosion dévastatrice du port de Beyrouth en août 2020 a lieu quelques jours après l’élection de Joseph Aoun comme président du pays et la désignation de Nawaf Salam comme Premier ministre. Le chef de l’Etat n’a pas manqué l’occasion de se réjouir de cet “espoir incroyable” dans une très longue interview au quotidien libanais L’Orient-Le Jour parue ce matin.
Au passage, le président en a profité pour souligner le rôle de la diplomatie française dans la réimplication de l’Arabie saoudite dans le dossier libanais et celui de Paris “pour consolider les forces armées libanaises”. Et de promettre : “J’ai toujours été là pour le Liban. Et je serai toujours là.”
Demandez le programme. A Beyrouth, des entretiens sont donc prévus entre Emmanuel Macron et les nouveaux dirigeants du pays. Le chef de l’Etat souhaite continuer d’inviter le Hezbollah à “entrer pleinement dans le jeu politique”. D’après l’Elysée toujours, le président veut proposer que se “substitue” aux armes “une sorte de contrat de gouvernement” qui permettrait de “restaurer le fonctionnement institutionnel normal au Liban”.
AUSSI À L’AGENDA
Emmanuel Macron se rend à Beyrouth. Il est accompagné de Sébastien Lecornu, Jean-Noël Barrot et de son envoyé personnel Jean-Yves Le Drian. A 7h15 heure locale, il s’entretient avec Najib Mikati, président démissionnaire du conseil des ministres. A 8h45, il échange avec Jean-Jacques Fatinet, chef d’Etat-major de la Finul. A 13h15 il est reçu par le président élu Joseph Aoun au palais de Baabda. A 16h30, le PR échange avec Nawaf Salam, nouveau président du Conseil des ministres du Liban. La visite se conclut sur une réception en l’honneur de la communauté française du Liban à 17h30.
François Bayrou lance la concertation des partenaires sociaux sur les retraites au ministère du Travail à 11 heures. Il est entouré de Catherine Vautrin, Eric Lombard, Laurent Saint-Martin et Astrid Panosyan-Bouvet. Sont conviés les organisations suivantes : CFDT, CGT, Force Ouvrière, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Medef, CPME, U2P, FNSEA et la DGAFP. A 17h30, il s’entretient avec Pierre Thomas et Frédéric Mazer, co-présidents du Mouvement de défense des exploitants familiaux.
Elisabeth Borne visite un lycée à Paris. Manuel Valls s’entretient avec Céline Berthon, directrice générale de la sécurité intérieure à 18h30. Catherine Vautrin échange sur le PLFSS avec des groupes parlementaires dans l’après-midi. Eric Lombard discute par visioconférence avec Camille Landais, président délégué du Conseil d’analyse économique à 14 heures. Il reçoit Anne Genetet à 17h30 et Jean-François Copé à 19 heures.
Agnès Pannier-Runacher est au Guilvinec. Elle visite le lycée professionnel maritime à 10h30. Marie Barsacq se déplace dans le Jura pour assister à la coupe du monde de ski. Aurore Bergé se rend en Seine-Maritime à l’occasion du 50ème anniversaire de la loi Veil. François-Noël Buffet se rend à 14 heures aux obsèques de Raymond Durand, ancien maire de Chaponnay. Yannick Neuder va à Lyon où il visite deux hôpitaux dans la matinée.
Amélie de Montchalin échange avec Catherine Sueur, directrice de l’Inspection générale des finances à 10h45. A 14h00, elle reçoit Camille Landais, président du Conseil économique d’analyse. Marc Ferracci voit Arnaud Montebourg à 8 heures. A 16 heures, il reçoit Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie. A 18 heures, il s’entretient avec Xavier Piechaczyk, président du directoire RTE. Il échange avec Luc Rémont, président-directeur général d’EDF à 19 heures. Véronique Louwagie se déplace à Vannes puis à Muzillac pour rendre visite à des acteurs économiques locaux. Clara Chappaz échange avec Thierry Breton à 18 heures.
Valérie Létard se rend à Maubeuge pour visiter plusieurs projets liés au nouveau programme national de rénovation urbaine. Benjamin Haddad se déplace à Vilnius en Lituanie. Il échange avec les ministres des Affaires étrangères letton et lituanien. Il s’entretient aussi avec la secrétaire générale adjointe de l’Otan, Radmila Shekerinska à 16h15. Laurent Saint-Martin se déplace en Mongolie. Il est recu par le Premier ministre Luvsannamsrai Oyun-Erdene à 11 heures. A 14 heures il participe à la signature de l’accord d’investissement dans l’uranium entre Orano et le gouvernement mongol.
Sénat : suite des discussions sur le PLF.
Marine Tondelier, Clémentine Autain et Manon Aubry sont à Grenoble pour soutenir Lyes Louffok.
Samedi : Philippe Tabarot, Jean Castex et Valérie Pécresse inaugurent la gare de Villejuif Gustave Roussy sur la ligne 14 du métro.
Dimanche : deuxième tour de l’élection législative partielle dans l’Isère. Marche pour la Vie au Trocadéro en présence de Philippe de Villiers.
MATINALES
7h15. France 2 : Pascal Perrineau, politologue.
7h20. RFI : Ariane Tami, membre de la famille de Tal Shoham, otage israélien.
7h30. Public Sénat : Rémi Féraud, sénateur PS de Paris et candidat à la mairie de Paris.
7h35. TF1 : Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.
7h40. France 2 : François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation … RTL : Elisabeth Badinter, philosophe … RMC : Monseigneur Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France.
7h45. Franceinfo : Thani Mohamed-Soilihi, ministre chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux.
8h00. Public Sénat : Bertrand Badie, professeur à Sciences Po et spécialiste des relations internationales.
8h10. Europe 1/CNEWS : Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France.
8h15. France 2 : Thomas Pernette, journaliste à Point de vue … Radio Classique : Maxime Sbaihi, économiste … RMC : Sarah Knafo, députée européenne Reconquête!.
8h20. France Inter : Elias Sanbar, ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l’Unesco, Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de recherche et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient, Rami Abou Jamous, journaliste à Gaza.
8h30. Franceinfo : Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins … BFMTV/RMC : Eric Lombard, ministre de l’Economie et des Finances … Sud Radio : Aurore Bergé, ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations …
8h35. LCI : Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis et président de la commission des Finances.
CARNET
AUJOURD’HUI DANS PARIS INFLUENCE : Trop d’invitations, trop de bières : Roland-Garros se fait taper sur les doigts … Les sénateurs s’offrent trois beaux sujets d’enquête … Cour des comptes : demandez le programme 2025 ! … CCI France pense éviter le coup de rabot. C’est à 7h30 pour nos abonnés L’Observatoire de l’Europe Pro.
DANS LE JORF. Catherine Vautrin fixe la composition de son cabinet (tous les noms ici), tout comme Yannick Neuder (là).
Antoine Gastinel rejoint le cabinet de Sophie Primas comme directeur adjoint du cabinet. Rachel Chane-See-Chu devient conseillère en charge de l’équipement, des transports, de l’aménagement du territoire et de l’énergie pour Manuel Valls. Niels Gaubert est nommé conseiller spécial, chargé de la communication au cabinet d’Amélie de Montchalin. Adrien Pascal est nommé conseiller Europe, compétitivité et régulation du numérique au cabinet de Clara Chappaz. Thani Mohamed Soilihi nomme Balthazar Lionnard directeur de cabinet adjoint, chargé des partenariats internationaux.
Laurent Marcangeli désigne Alexandre Bonis, conseiller parlementaire et élus locaux ; Grégoire Cazcarra, conseiller communication, stratégie et opinion ; Aurélie Capgen-Joly, cheffe de cabinet adjointe, chargée des affaires européennes et internationales. Il est mis fin aux fonctions d’Adélaïde Dewavrin, conseillère chargée des affaires économiques et de la décarbonation au cabinet de Benjamin Haddad.
Nathalie Delattre nomme Sophie Portier conseillère tourisme durable, tourisme social et accessibilité, plein air et itinérance ; Barthélémy Piche, conseiller territoire, ruralité, montagne, thermalisme, agritourisme et œnotourisme ; Noémie Gaddarkhan, conseillère territoire, littoral, outre-mer, Corse, patrimoine, tourisme de savoir-faire et tourisme mémoriel ; Esther Garcia, conseillère communication et presse ; Laure-Emmanuelle Barillet, conseillère parlementaire et relations avec les élus.
Françoise Gatel nomme Julien Paudoie, chef de cabinet adjoint, conseiller égalité des chances et lien avec la société civile ; Tristan Rochas, conseiller spécial, en charge des affaires parlementaires et de l’aménagement rural ; Jean-Victor Roux, conseiller institutions locales, finances et simplifications pour la ruralité ; Mathias Dufour, conseiller innovation et développement des territoires ruraux et de montagne.
Véronique Louwagie désigne Jean-Baptiste Bernard, directeur de cabinet adjoint ; Laurent Beteille, conseiller spécial en charge du pôle commerce-consommation ; Léa Le Galiard, conseillère commerce-consommation ; Sophie Chanelet, conseillère artisanat.
MÉTÉO. 18° et grand soleil à Beyrouth.
ANNIVERSAIRES : Claude Guéant, ancien ministre de l’Intérieur … Laurence Robert-Dehault, députée RN de Haute-Marne … Johnny Hajjar, ancien député apparenté PS de Martinique … Raphaël Daubet, sénateur RDSE du Lot … Sylvie Valente Le Hir, sénatrice LR de l’Oise.
Samedi : Jean-Yves Roux, sénateur RDSE des Alpes-de-Haute-Provence … Ludovic Haye, sénateur RDPI du Haut-Rhin … Patricia Schillinger, sénatrice RDPI du Haut- Rhin … Nicolas Lacroix, président LR du conseil départemental de la Haute-Marne … Vincent Seitlinger, ancien député LR de Moselle … Marie-Pierre Rixain, députée Renaissance de l’Essonne … Alexandre Varaut, eurodéputé RN.
Dimanche : Maxime Laisney, député LFI de Seine-et-Marne … Pierre-Romain Thionnet, eurodéputé RN.
PLAYLIST. Parce que ça faisait longtemps et que c’est idéal pour la cuisson des pâtes : Taylor Swift et ses 10 minutes de All Too Well (Taylor’s Version).
Un grand merci à : nos éditrices Zoé Courtois et Pauline de Saint Remy, Loïc Pradier pour la veille et Catherine Bouris pour la mise en ligne.
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