A Luxembourg institute, a European example of sustainable energy

Jean Delaunay

Un institut luxembourgeois, un exemple européen d’énergie durable

L’Ecole Nationale de Santé du Luxembourg (LTPS) produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Ce bâtiment primé d’Ettelbruck est devenu un exemple en Allemagne et dans toute l’Europe.

Le bois, les panneaux solaires, le ballon d’eau chaude… sont tous visibles dans ce projet européen.

Le projet considère « l’énergie positive » du bâtiment tout au long de son cycle de vie.

Selon Martine Schmitt, architecte à l’Administration des Bâtiments Publics luxembourgeois, les moyens de limiter l’énergie sont généralement étudiés sur un cycle moyen d’un demi-siècle, même si « les bâtiments peuvent en réalité durer plus de cinquante ans ».

« Nous avons voulu être vraiment positifs en incluant « l’énergie grise » nécessaire à la construction et à la démolition du bâtiment. Il a remporté un prix européen pour l’intégration des énergies renouvelables ».

Martine Schmitt

Architecte, Administration des bâtiments publics

Construite à côté d’un hôpital, l’Ecole Nationale de Santé du Luxembourg s’engage dans l’intégration et le contrôle automatique de ses différentes sources d’énergie.

Quatre cent trente étudiants, seize salles de classe et six locaux techniques sont hébergés sous sa toiture, entièrement constituée de panneaux photovoltaïques. Ils produisent deux fois la quantité d’électricité dont le bâtiment a besoin. Le chauffage est l’autre élément clé de ce projet pilote, avec un réservoir d’eau chaude installé verticalement.

Paul Weydert, ingénieur à l’Administration des Bâtiments Publics luxembourgeois, explique qu’« il mesure vingt mètres de haut et peut stocker jusqu’à 100.000 litres d’eau. Sur la façade, on aperçoit les capteurs solaires thermiques à côté des fenêtres – ils ressemblent à des fenêtres », mais ils produisent en réalité de l’énergie pour chauffer le réservoir ».

Selon l’Administration des Bâtiments Publics luxembourgeois, le budget total de ce centre est de 29 millions d’euros, dont 28 millions financés par le Luxembourg et 1 million par la politique de cohésion de l’Union européenne.

Les murs des salles de classe et des couloirs sont en argile blanche ; Les LED sont la seule installation électrique ; l’air est continuellement renouvelé et tous les matériaux ont un faible impact environnemental et sont très économes en énergie. Mais que ressentent les étudiants ?

« En classe, on respire mieux et il ne fait ni trop chaud ni trop froid. C’est la bonne température pour étudier et se concentrer ».

Fanta Goita

Étudiante en troisième année d’infirmière

Depuis sa construction en 2019, le centre n’a pas pris une ride, selon le directeur adjoint Carlo Gudenburg, fier des installations du bâtiment : « L’atmosphère dans les salles de classe est toujours très agréable en termes de température, d’humidité et d’acoustique. Le bâtiment a été conçu pour offrir un maximum d’opportunités éducatives et encourager les étudiants à travailler activement », dit-il.**

Laisser un commentaire

quinze − 1 =