Ce rôle, qui confère des pouvoirs importants dans des domaines tels que la politique étrangère et la sécurité nationale, est limité par la loi moldave à deux mandats consécutifs de quatre ans.
Maia Sandu a prêté serment pour son deuxième mandat de présidente de la République de Moldavie mardi lors d’une session formelle conjointe du Parlement et de la Cour constitutionnelle à Chisinau.
Après avoir prêté serment, Sandu a prononcé un discours sincère, exprimant sa gratitude au peuple pour sa confiance en acceptant le nouveau mandat « avec humilité et détermination ».
En réfléchissant sur son premier mandat, elle a reconnu les multiples crises rencontrées mais a souligné « la détermination et le courage des Moldaves à choisir d’être du bon côté de l’histoire ».
L’ancien conseiller de la Banque mondiale, âgé de 52 ans, a également déclaré : « Nous avons réussi à ouvrir grande la porte à l’Union européenne », alors que la Moldavie, pays candidat, attend que l’UE l’accepte officiellement.
Depuis que la Russie a lancé son invasion à grande échelle de l’Ukraine voisine, le président a appelé à plusieurs reprises les dirigeants occidentaux à répondre aux préoccupations de la Moldavie, craignant que son pays ne soit la prochaine cible du Kremlin.
Sandu a exhorté les citoyens à rester mobilisés et optimistes, affirmant que la Moldavie est sur la bonne voie.
Le président pro-occidental a obtenu un second mandat lors d’un second tour crucial contre un opposant favorable à la Russie. La course, selon la police moldave, a été éclipsée par des allégations d’ingérence russe, de fraude électorale et d’intimidation.
Sandu a obtenu 55,03 % des voix, avec une participation de plus de 1,68 million de personnes, soit environ 54 % des électeurs éligibles, selon la Commission électorale centrale.
Son concurrent, l’ancien procureur général Alexandr Stoianoglo, a obtenu un peu moins de 45 %.
Ce rôle, qui confère des pouvoirs importants dans des domaines tels que la politique étrangère et la sécurité nationale, est limité, en vertu des lois moldaves, à un maximum de deux mandats consécutifs de quatre ans.