Plusieurs Colombiens ont été arrêtés en lien avec le meurtre de Fernando Villavicencio.
Le pape François a fermement condamné samedi l’assassinat « injustifiable » d’un candidat présidentiel équatorien et a exhorté tous les Équatoriens à travailler ensemble pour la paix.
Le premier pape latino-américain de l’histoire a envoyé un télégramme de condoléances à la suite de l’assassinat effronté de Fernando Villavicencio lors d’un rassemblement politique mercredi dans la capitale Quito.
Le meurtre d’un personnage dont le travail de vie consistait à lutter contre le crime et la corruption a attiré l’attention mondiale sur la vague de morts violentes en Équateur et sur la vulnérabilité du pays à la criminalité.
Le pape, un jésuite argentin qui s’est rendu en Équateur en 2015 lors de l’un des premiers voyages de son pontificat, a déclaré qu’il priait pour la famille de Villavicencio et pour tout le peuple équatorien.
« De même, face aux souffrances causées par des violences injustifiables, qu’il condamne de toutes ses forces, Sa Sainteté appelle tous les citoyens et les forces politiques à s’unir dans un effort commun en faveur de la paix », indique le télégramme signé par le secrétaire d’État du Vatican.
L’Équateur a arrêté six hommes colombiens en lien avec le meurtre.
Dans son dernier discours en tant que candidat à la présidence, Villavicencio a promis de poursuivre son travail de lutte contre les problèmes d’ordre public en Équateur, déclarant à la foule qu’il enfermerait les « voleurs » responsables d’une culture de corruption enracinée.
Il avait précédemment déclaré qu’il était la cible de menaces de mort de la part de plusieurs parties, dont l’un des plus grands cartels de la drogue mexicains.
Dans une déclaration peu avant sa mort, il a déclaré: « Ici, je montre mon visage. Je n’ai pas peur d’eux. »
