A Palestinian walks through the site of an Israeli strike in the courtyard of the Al-Aqsa Hospital in Deir al-Balah.

Jean Delaunay

Au moins trois morts dans une frappe israélienne contre le camp de réfugiés de Nuseirat à Gaza

Les Palestiniens ont signalé dimanche soir des bombardements violents dans la partie ouest du camp de réfugiés de Nuseirat.

Les responsables médicaux palestiniens affirment qu’une frappe israélienne a touché une tente abritant une famille déplacée dans la partie centrale de la bande de Gaza, tuant au moins trois personnes, dont les parents de jumeaux.

La grève a eu lieu dimanche soir dans le camp de réfugiés urbain de Nuseirat, créé en 1948 pour héberger les réfugiés palestiniens de la guerre à l’issue de laquelle l’État israélien a été créé. Les jumeaux, âgés de 10 ans, ont été soignés pour de graves blessures à l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa, dans la ville voisine de Deir al-Balah.

Au moins 24 personnes ont été blessées et transportées à l’hôpital Awda de Nuseirat, a indiqué Mohamed Muhareb, chef du service d’ambulance de l’hôpital. Les détails des victimes figuraient dans les dossiers de l’hôpital.

L’armée israélienne, quant à elle, affirme ne cibler que les militants et les accuse de se cacher parmi les civils.

Selon l’agence de presse officielle du pays, des premiers rapports font également état d’une attaque israélienne dans la région de Chenchar, dans la campagne sud de Homs, au centre de la Syrie.

Dans le même temps, l’agence des Nations Unies pour l’enfance affirme que la guerre entre Israël et le Hezbollah a jusqu’à présent tué plus de 200 enfants au Liban.

Les frappes aériennes israéliennes ont détruit les bâtiments faisant face au principal hôpital gouvernemental de la ville, dans un quartier densément peuplé du sud de Beyrouth, au Liban.
Les frappes aériennes israéliennes ont détruit les bâtiments faisant face au principal hôpital gouvernemental de la ville, dans un quartier densément peuplé du sud de Beyrouth, au Liban.

Parmi eux figurent sept enfants qui faisaient partie des 23 personnes tuées dimanche lors d’une frappe aérienne israélienne dans le nord du Liban.

Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont rapporté qu’une cinquantaine de roquettes avaient été lancées depuis le Liban vers le nord d’Israël, blessant une femme de 40 ans.

Cela survient alors que le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, affirme qu’il y a eu des « progrès » vers un accord de cessez-le-feu avec le Liban et qu’Israël « travaille avec les Américains sur cette question ».

Saar a déclaré aux journalistes à Jérusalem qu’Israël accepterait un accord si le Hezbollah acceptait de se retirer au-delà du fleuve Litani, comme indiqué dans la résolution 1701 de l’ONU.

Tsahal affirme également avoir intercepté un missile lancé depuis le Yémen, revendiqué par les rebelles Houthis.

Un porte-parole militaire des Houthis a fait cette affirmation dans un message vidéo préenregistré, affirmant que les rebelles avaient lancé un missile balistique Palestine-2 qu’il a décrit comme « hypersonique » vers une base militaire.

L’armée israélienne a déclaré avoir « intercepté un projectile qui s’approchait d’Israël en provenance du Yémen ». Les Israéliens ont également déclaré que les tirs n’avaient pas pénétré le territoire israélien.

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