Le plus haut responsable de l’OTAN, Mark Rutte, a rencontré Meloni après un voyage en Allemagne. En tête de l’agenda : la guerre en Ukraine.
Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, s’est rendu mardi en Italie, où il a rencontré le Premier ministre Giorgia Meloni et le président Sergio Mattarella pour discuter de la défense et du soutien à l’Ukraine.
En juillet 2025, l’Italie accueillera la prochaine conférence sur la reconstruction du pays ravagé par plus de deux ans de conflit avec la Russie.
Depuis qu’il a pris ses fonctions il y a quelques mois, Rutte a cherché à renforcer le soutien occidental à l’Ukraine.
« En ce qui concerne l’Ukraine, nous mettons en place un nouveau commandement, l’OTAN d’assistance et de formation à la sécurité pour l’Ukraine, qui deviendra pleinement opérationnel dans les mois à venir, et nous sommes sur la bonne voie pour tenir notre engagement de fournir à l’Ukraine 40 milliards d’euros de soutien militaire. en 2024. Nous continuerons à soutenir l’Ukraine car le combat de l’Ukraine est notre combat », a déclaré le chef de l’OTAN.
Giorgia Meloni, de son côté, appelle à une plus grande implication des pays européens dans l’OTAN.
« Comme vous le savez tous, nous pensons qu’il est nécessaire qu’à côté du pilier nord-américain de l’alliance il y ait un pilier européen. C’est une vision que nous partageons avec le nouveau secrétaire général (de l’OTAN), et nous partageons qu’elle est Il est essentiel pour nous tous de travailler à une industrie européenne de défense innovante, compétitive, où l’OTAN et l’Union européenne puissent se compléter », a déclaré le chef du gouvernement italien.
A l’heure où les troupes ukrainiennes sont en difficulté, les pays de l’Otan sont divisés sur l’aide à apporter à Kiev. L’Italie, par exemple, s’oppose à l’utilisation par l’Ukraine de missiles à longue portée contre des cibles situées sur le sol russe.
L’Allemagne n’y est pas non plus favorable. Lors de leur entretien à Berlin, le chef de l’Otan et Olaf Scholz ont abordé un autre sujet d’inquiétude : l’implication des États-Unis dans l’Alliance en cas de victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle.