Palestinians inspect vehicles that were burnt during an early morning attack by Israeli settlers, of al-Bireh Monday, Nov. 4, 2024.

Jean Delaunay

Les responsables palestiniens accusent les colons israéliens d’avoir commis un incendie criminel pendant la nuit en Cisjordanie occupée

Selon les autorités locales, au moins 18 véhicules ont été incendiés, sans aucun blessé, lors de l’attaque survenue tôt le matin dans la ville adjacente à Ramallah, où se trouve le siège de l’Autorité palestinienne.

Les responsables palestiniens affirment que des colons israéliens ont attaqué des quartiers d’Al-Bireh, proches du siège de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée par Israël, incendiant des voitures et des biens.

Selon les autorités locales, au moins 18 véhicules ont été incendiés. Personne n’a été blessé lors de l’attaque survenue tôt le matin dans la ville adjacente à Ramallah, où se trouve le siège de l’Autorité palestinienne.

L’Autorité palestinienne, qui administre les agglomérations du territoire, a condamné l’attaque. Pendant ce temps, la police israélienne, chargée des questions d’application de la loi impliquant des colons en Cisjordanie, a déclaré qu’elle enquêtait sur l’incident.

Les enquêteurs militaires israéliens arrivent sur le site de l'attaque tôt le matin par des colons israéliens à la périphérie de la ville d'al-Bireh en Cisjordanie, le lundi 4 novembre 2024.
Les enquêteurs militaires israéliens arrivent sur le site de l’attaque tôt le matin par des colons israéliens à la périphérie de la ville d’al-Bireh en Cisjordanie, le lundi 4 novembre 2024.

Depuis le 7 octobre de l’année dernière, les attaques de colons contre les Palestiniens et leurs biens se sont multipliées en Cisjordanie occupée, mais les attaques à Ramallah et dans ses environs, où se trouvent de hauts responsables palestiniens et des missions internationales, sont rares.

Plus de 500 000 colons juifs possédant la citoyenneté israélienne vivent dans de nombreuses colonies à travers la Cisjordanie, que la plupart de la communauté internationale considère comme illégales.

Par ailleurs, de hauts responsables du ministère palestinien des Affaires étrangères ont condamné lundi la résiliation par Israël d’un accord avec l’UNRWA, une agence des Nations Unies fournissant une aide à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

La fin de l’accord israélien lundi fait suite à une législation adoptée le mois dernier qui romprait les liens avec l’agence et l’empêcherait d’opérer en Israël.

« Nous sommes profondément préoccupés par cette décision illégale, qui révoque les privilèges et l’immunité de l’UNRWA et met fin à ses opérations dans l’État de Palestine occupé », a déclaré Varsen Shahin, haut responsable du ministère palestinien des Affaires étrangères.

« Nous considérons ces lois comme illégales, nulles et non avenues », a ajouté Shahin.

Israël a accusé l’agence d’avoir été infiltrée par le Hamas, une allégation que l’UNRWA a démentie, soulignant sa neutralité.

Les groupes humanitaires internationaux ont averti que la législation pourrait gravement entraver le travail de l’UNRWA, créant ainsi de nouveaux obstacles à la résolution d’une grave crise humanitaire à Gaza.

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