La guerre a commencé lorsque des militants dirigés par le Hamas ont fait des trous dans le mur frontalier israélien et ont fait irruption dans le sud d’Israël lors d’une attaque surprise le 7 octobre 2023. Ils ont tué environ 1 200 personnes. L’offensive de représailles d’Israël a tué plus de 42 000 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Le président égyptien a déclaré que son pays avait proposé un cessez-le-feu de deux jours entre Israël et le Hamas, au cours duquel quatre otages détenus à Gaza seraient libérés.
Le président Abdel-Fattah el-Sissi, s’exprimant au Caire, a déclaré que la proposition comprend également la libération de certains prisonniers palestiniens et l’acheminement de l’aide humanitaire à la bande de Gaza assiégée.
L’Égypte a été un médiateur clé aux côtés du Qatar et des États-Unis. C’est la première fois que le président égyptien propose publiquement un tel plan.
Il n’y a eu aucune réponse immédiate de la part d’Israël ou du Hamas.
Pendant ce temps, une frappe israélienne contre une école abritant des personnes déplacées dans le camp de réfugiés de Shati, au nord de Gaza, a tué au moins onze personnes, selon les autorités locales.
Des personnes en détresse ont tenté d’identifier leurs proches parmi les corps retrouvés dans l’école d’Asmaa détruite tandis que d’autres fouillaient les décombres à la recherche de survivants.
Israël a frappé un certain nombre d’écoles transformées en refuges à Gaza au cours d’un an de conflit, affirmant qu’il cible précisément les militants qui se cachent parmi les civils.
Les grèves tuent souvent des femmes et des enfants.
Les groupes humanitaires ont mis en garde contre une situation catastrophique dans la région, Israël ayant sévèrement limité l’entrée de l’aide humanitaire de base ces dernières semaines.
Les trois hôpitaux restants dans le nord – dont l’un a été perquisitionné ce week-end – affirment avoir été submergés par des vagues de blessés.