Les Géorgiens se rendront aux urnes samedi pour des élections législatives qui détermineront l’orientation future du pays, que ce soit vers l’UE ou vers l’orbite russe.
Le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidze a affirmé que le pays était sur le point d’adhérer à l’UE et a nié l’influence russe, dans une interview exclusive avec L’Observatoire de l’Europe à la veille d’un vote crucial qu’il a décrit comme un choix entre la guerre et la paix.
Le scrutin arrive à un carrefour pour la Géorgie. La Géorgie, candidate à l’adhésion à l’UE l’année dernière, a été gelée après que le gouvernement a adopté une loi controversée sur les « agents étrangers », similaire à la législation russe, qui a été critiquée par les dirigeants européens.
Une autre loi controversée adoptée en septembre restreint les droits LGBTQ+, bien que la présidente Salomé Zourabichvili, personnalité pro-européenne, ait refusé de signer les deux projets de loi.
Le pays est profondément polarisé et les manifestations pro-européennes sont devenues monnaie courante dans la capitale.
Nous jetons également un rapide coup d’œil sur deux autres élections en Europe – en Bulgarie et en Lituanie – avec les socialistes et les partis de centre droit en tête des sondages.
Radio Schuman revient également sur les propos les plus grinçants des candidats commissaires européens désignés dans leurs candidatures.