Dans la première confirmation publique des États-Unis, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a déclaré mercredi qu’il existait des preuves de la présence de soldats nord-coréens en Russie et qu’il restait à savoir ce qu’ils feraient là-bas.
Washington a la preuve de la présence de troupes nord-coréennes en Russie, a déclaré mercredi le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin aux journalistes à Rome.
« Il existe des preuves qu’il y a des troupes de la RPDC en Russie. Que font-elles exactement ? Cela reste à voir. Ce sont des choses que nous devons régler », a déclaré Austin.
Le commentaire d’Austin est la première confirmation publique par Washington des déclarations précédentes faites par l’Ukraine et la Corée du Sud.
Quelques heures plus tôt, le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Budanov, avait déclaré que les premières unités nord-coréennes devraient arriver mercredi dans la région russe de Koursk. Ils pourraient soi-disant aider la Russie à résister à l’incursion ukrainienne.
Début octobre, Boudanov avait déclaré que le premier groupe serait composé de 2 600 soldats sur un total d’environ 11 000 soldats nord-coréens en Russie, qui seraient « prêts à combattre » en Ukraine d’ici le 1er novembre.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a déclaré que deux brigades nord-coréennes comptant chacune jusqu’à 6 000 hommes étaient actuellement en formation en Russie.
Zelenskyy avait déclaré plus tôt que, selon les renseignements militaires, certains officiers nord-coréens se trouvaient déjà dans les territoires occupés de l’Ukraine.
Séoul envisage la possibilité de déployer une équipe de militaires issus des unités de renseignement en Ukraine à la suite d’informations faisant état de l’implication de Pyongyang dans l’invasion à grande échelle de la Russie, a rapporté l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Les équipes sud-coréennes pourraient contribuer à une analyse plus approfondie des tactiques de guerre et des capacités de combat de Pyongyang.
