Le magnat du hip-hop a plaidé non coupable des accusations portées contre lui le mois dernier. Ces accusations comprenaient un complot de racket et un trafic sexuel sur la base d’allégations remontant à 2008.
Sean « Diddy » Combs devrait faire sa première comparution devant le juge qui devrait présider le procès du courtier du hip-hop pour trafic sexuel.
Combs sera amené au tribunal fédéral de Manhattan depuis une prison de Brooklyn cet après-midi pour une comparution devant le juge Arun Subramanian.
L’audience devrait aboutir à la fixation de délais pour que les avocats de chaque partie soumettent des arguments qui établiront les limites d’un procès que les avocats de Combs souhaitent démarrer en avril ou en mai.
Les procureurs n’ont pas exprimé de préférence quant au moment où le procès pourrait avoir lieu.
Le juge a été affecté à l’affaire après qu’un autre juge s’est récusé en raison de ses associations passées avec des avocats dans l’affaire.
Combs, 54 ans, a plaidé non coupable des accusations portées contre lui le mois dernier. Ces accusations comprenaient un complot de racket et un trafic sexuel sur la base d’allégations remontant à 2008.
Un acte d’accusation allègue que Combs a contraint et maltraité des femmes pendant des années avec l’aide d’un réseau d’associés et d’employés, tout en réduisant les victimes au silence par le chantage et des actes violents, notamment des enlèvements, des incendies criminels et des coups physiques.
Ses avocats tentent en vain d’obtenir la libération sous caution du fondateur de Bad Boy Records depuis son arrestation le 16 septembre.
L’avocat Marc Agnifilo a déclaré que les procureurs cherchaient à criminaliser les relations sexuelles consensuelles auxquelles son client s’est livré. Il a déclaré que Combs envisageait de blanchir son nom lors du procès.
Deux juges ont conclu que Combs constituait un danger pour la communauté s’il était libéré. Lors d’une audience sur la libération sous caution il y a trois semaines, un juge a rejeté une caution de 50 millions de dollars, comprenant la détention à domicile et la surveillance électronique, après avoir conclu que Combs constituait une menace de falsification des témoins et d’entraver la poursuite de l’enquête.