Un an après l’incursion du 7 octobre, Kfar Aza et Nir Oz sont toujours pour la plupart vides, et leurs habitants vivent dans la peur et l’angoisse.
Des dizaines d’habitants de Kfar Aza – un kibboutz près de Gaza – ont été tués lors de l’attaque surprise du Hamas contre Israël en octobre dernier.
Et à l’occasion du premier anniversaire de cette incursion, c’est une ville fantôme avec seulement quelques survivants qui reviennent.
Shahar Shnorman et sa femme vivent au kibboutz. Miraculeusement, ils ont survécu à l’attaque de l’année dernière et sont ensuite retournés à Kfar Aza, jusqu’à présent les premiers et les seuls à le faire.
Une rue entière de jeunes a été massacrée : 17 ont été pris en otages, mais seulement 12 ont été relâchés.
Shahar blâme non seulement le Hamas pour ce qui s’est passé, mais aussi son propre gouvernement.
« Nous n’avons pas fait ce que nous devions faire. Ni notre gouvernement, ni notre armée. Et nous avons perdu. Et nous perdons encore chaque jour », a-t-il déclaré.
« Chaque jour où nous combattons à Gaza, ils disent : ‘oh, nous avons tué un autre terroriste, fait sauter une autre maison.’ Ce n’est pas important.
Un autre kibboutz, Nir Oz, a également été attaqué. C’était l’une des communautés du sud les plus durement touchées en octobre dernier, avec 117 de ses 400 habitants tués ou kidnappés.
Il y a encore 29 otages de Nir Oz retenus captifs à Gaza.
« Ces otages sont notre famille », a déclaré aux médias locaux Rita Lifschitz, dont le beau-père fait partie des captifs. « Le cœur de toutes ces grand-mères est brisé. »
Seule une poignée des 220 maisons de Nir Oz sont restées intactes, la plupart des maisons restantes portant encore des cicatrices de l’attaque, comme des impacts de balle ou des taches de sang.
Le 7 octobre dernier, le Hamas a lancé une attaque surprise contre Israël, tuant 1 200 Israéliens et prenant 250 autres en otages.
L’attaque a déclenché une guerre contre le Hamas qui a détruit une grande partie de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas.
Plus de 41 000 Palestiniens ont été tués dans les combats depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé de Gaza. Il indique que plus de la moitié étaient des femmes et des enfants.
Près de 100 otages israéliens restent à Gaza, et moins de 70 seraient en vie.
