Russian shelling in Kharviv

Milos Schmidt

Au moins 12 blessés dans un bombardement russe contre un immeuble résidentiel à Kharkiv

Kharkiv, située à environ 30 kilomètres de la frontière russe, a été une cible fréquente d’attaques aériennes tout au long de la guerre russe contre l’Ukraine, qui en est maintenant à sa troisième année.

Une fillette de trois ans faisait partie des 12 personnes blessées par une bombe planante qui a frappé un immeuble de cinq étages à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine, ont annoncé jeudi des autorités locales.

La bombe a touché mercredi soir entre le troisième et le quatrième étage du bâtiment, déclenchant des incendies, a déclaré le gouverneur de Kharkiv, Oleh Syniehubov.

Les pompiers recherchent des survivants à travers la fumée et les décombres.

Située à environ 30 kilomètres de la frontière russe, Kharkiv a été une cible fréquente d’attaques aériennes tout au long de la guerre russe contre l’Ukraine, qui en est maintenant à sa troisième année.

En l’absence de contre-mesures efficaces contre les bombes planantes lancées depuis des avions russes en Russie, le président Volodymyr Zelenskyy a déclaré que la dernière attaque de Kharkiv a mis en évidence le besoin urgent d’un soutien accru de la part des alliés occidentaux de l’Ukraine.

Zelensky a récemment eu des entretiens avec des responsables américains pour garantir un soutien militaire occidental supplémentaire.

Les bombes planantes sont devenues une arme de plus en plus courante pendant la guerre. Ils ont terrorisé les civils et matraqué les défenses de première ligne de l’armée ukrainienne.

Ils ont joué un rôle clé dans la prise par la Russie de la ville tactiquement importante de Vuhledar mercredi, alors que les forces russes détruisaient la région orientale de Donetsk.

Les troupes ukrainiennes, épuisées, se sont désormais retirées des villes et villages détruits.

L’Ukraine est aux prises avec un problème critique de main-d’œuvre sur la ligne de front et s’efforce de contenir les assauts violents de la Russie.

Depuis la fin de l’année dernière, la Russie a pris l’initiative du champ de bataille lorsque la contre-offensive ukrainienne s’est essoufflée.

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