Le concours espère utiliser l’humour et la photographie exceptionnelle pour promouvoir la conservation.
Un poisson poursuivant un aigle dans le ciel, un ours polaire pratiquant le judo et un petit écureuil volant faisant de son mieux pour imiter un chef de gang. Ce ne sont là que quelques-uns des finalistes des Nikon Comedy Wildlife Awards 2024.
Cette année, le concours a reçu un nombre record de candidatures : un peu moins de 9 000 au total, provenant de 98 pays différents.
Ce prix a été créé en 2015 par les photographes professionnels Paul Joynson-Hicks et Tom Sullam. Ils souhaitaient associer une photographie animalière exceptionnelle au pouvoir de l’humour dans le but de promouvoir la conservation de la faune et de ses habitats.
Chaque année, le concours soutient une organisation de conservation durable. Cette année, il collabore avec le Whitley Fund for Nature, une organisation caritative basée au Royaume-Uni qui soutient les leaders de la conservation travaillant dans leur pays d’origine dans les pays du Sud.
Bonjour le monde par Alexander Pansier
Le photographe Alexander Pansier a capturé cette image d’une fourmi rouge nous regardant aux Pays-Bas l’automne dernier.
« J’aime les tons de cette feuille d’automne. Tellement chaleureux », dit Pansier. « Il était difficile de prendre cette photo à cause de la fourmi qui se déplaçait rapidement, mais avec un peu d’aide d’une lampe de poche, j’ai pu figer le mouvement. »
Chouettes bécotantes par Sarthak Ranganadhan
« Nos parents trouvent toujours un moyen de nous embarrasser, je suppose que c’est également vrai dans le cas des chouettes tachetées », explique Sarthak Ranganadhan qui a pris cette photo à Gurgaon, en Inde.
Ranganadhan dit que c’était amusant de voir les chouettes tachetées tenter d’obtenir un peu d’intimité pendant que leur petite progéniture se tenait juste à côté d’elles.
Échange de rôle inattendu par Przemyslaw Jakubczyk
Le photographe Przemyslaw Jakubczyk a capturé cette image d’une brème semblant chasser un pygargue à tête blanche dans la lagune de Szczecin en Pologne.
« Tout poisson agacé et fatigué a besoin de se détendre en chassant un pygargue à tête blanche », plaisante Jakubczyk.
La rock star de Sanjay Patil
Les lézards à gorge en éventail ne se trouvent que dans le sous-continent indien, où ils ont évolué sous l’influence des changements climatiques. Le photographe Sanjay Patil explique que les lézards femelles n’ont pas l’éventail qui leur donne leur nom.
« Un lézard mâle gonfle sa jolie poche cervicale pour attirer la femelle pendant la saison chaude de l’été. Voici la femelle lézard debout pour échapper à la chaleur estivale. »
Le chef de la mafia de Takashi Kubo
Le photographe Takashi Kubo a pris cette photo d’un écureuil volant à Hokkaido au Japon.
« On aurait dit qu’il fumait un cigare et il ressemblait à un chef de la mafia », explique Kubo.
La Bande des Quatre de Ralph Robinson
« Sur l’autoroute des pingouins, ces gorfous sauteurs se déplacent vers la ville, et cette ville n’est pas assez grande pour eux tous », plaisante le photographe Ralph Robinson.
Cette image de manchots sauteurs du Sud a été prise sur l’île Pebble dans les îles Malouines.
« J’ai installé ma caméra à bonne distance de cette crête, où les manchots sauteurs revenaient de leur repas dans le sud de l’océan Atlantique, dans les îles Malouines », explique Robinson, ajoutant qu’ils semblent prêts à se battre.
Les gars faciles – Hajime ! de Philippe Ricordel
Philippe Ricordel explique que Hajime est un terme utilisé par l’arbitre en Judo pour inviter les adversaires à commencer le combat.
« Ici, l’ours debout semble dire cela aux deux autres, adoptant le geste qu’utilisent les arbitres lorsqu’ils prononcent ce mot. »
Ricordel a capturé cette photo des trois ours polaires dans la réserve faunique de l’Arctique en Alaska, aux États-Unis.
Le harcèlement est un concept universel par Scott Frier
Scott Frier aime cette photo car elle rappelle une vieille publicité télévisée.
« Lors d’un safari dans le parc national du Serengeti en Tanzanie, nous nous sommes attardés autour d’un kopji de rochers car il y avait des lionceaux en train d’être allaités lorsque cette action s’est produite », explique Frier.
« J’ai fait imprimer cette image et je l’ai accrochée sur un mur de ma maison. Tous ceux qui la voient en rient. »
Je suis trop sexy pour mon amour par Artur Stankiewicz
Le photographe Artur Stankeiwicz s’est posté sur la rive du parc national de Mana Pools au Zimbabwe dans l’espoir d’assister à un combat entre les hippopotames. Mais tous étaient pacifiques, certains levant la tête pour enquêter sur sa présence.
Au lieu de cela, Stankiewicz a eu l’idée de capturer ce portrait avec des plantes aquatiques décorant la tête d’un hippopotame.
« On aurait dit que le gars venait de sortir de chez le coiffeur avec un grand sourire sur le visage. »