Le président iranien Massoud Pezeshkian, investi en juillet dernier, a effectué sa première visite officielle à l’étranger en Irak, cherchant à renforcer les liens dans un contexte de tensions régionales croissantes.
Le président réformateur iranien Masoud Pezeshkian a entamé son premier voyage à l’étranger en tant que président par une visite en Irak, dans l’espoir de resserrer les liens entre Bagdad et Téhéran alors que les tensions régionales s’intensifient.
Les relations de l’Iran avec l’Irak sont cruciales pour des raisons économiques, politiques et religieuses, ce qui est particulièrement vrai depuis que l’invasion de l’Irak par les États-Unis en 2003 a renversé Saddam Hussein, qui avait lancé une guerre contre l’Iran dans les années 1980.
Bagdad tente d’équilibrer ses relations avec l’Iran et les États-Unis.
Téhéran soutient de puissantes milices chiites en Irak, tandis que les États-Unis maintiennent une force de 2 500 soldats qui continuent de combattre les restes du groupe État islamique dans le pays.
Les troupes américaines sont à la fois une cible littérale et rhétorique pour l’Iran, en particulier alors que la guerre menée depuis près d’un an par Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza se poursuit.
Avant l’arrivée de Pezeshkian, une explosion a frappé un site près de l’aéroport international de Bagdad utilisé par l’armée américaine.
Aucune victime n’a été signalée et les circonstances de l’explosion restent obscures.
Au cours de son voyage, Pezeshkian doit également visiter des sanctuaires chiites dans les villes de Karbala et de Najaf, un projet de chemin de fer dans le sud de l’Irak et la capitale de la région semi-autonome du Kurdistan irakien, Erbil.
Pezeshkian a prêté serment en tant que nouveau président de l’Iran en juillet.