La société Fintech Revolut a dévoilé un nouveau dispositif de paiement de factures pour les entreprises après avoir annoncé une vente secondaire d’actions, afin d’offrir plus de liquidités à ses employés.
Revolut, l’une des sociétés fintech les plus valorisées d’Europe, a récemment dévoilé BillPay, un nouveau service de paiement de factures pour ses clients professionnels.
Ce service permettra aux clients de payer et d’organiser leurs factures fournisseurs dans plus de 150 pays et est également compatible avec d’autres logiciels de comptabilité populaires, tels que Xero, QuickBooks et FreeAgent.
Cette opération constitue une nouvelle étape dans la stratégie de Revolut visant à accroître ses produits professionnels, puisque l’entreprise gagne désormais plus de 461 millions d’euros grâce à Revolut Business, qui est réparti dans 40 pays.
Revolut a également révélé qu’elle ajoutait plus de 20 000 nouvelles entreprises par mois, avec environ 550 nouvelles entreprises irlandaises intégrées chaque mois.
En 2023, Revolut a enregistré un chiffre d’affaires de 2,2 milliards de dollars (1,99 milliard d’euros), soit une hausse de 95 %. Le bénéfice avant impôts de l’entreprise pour l’année dernière a également atteint 545 millions de dollars (493,08 millions d’euros). L’entreprise compte désormais plus de 45 millions de clients à travers le monde.
James Gibson, directeur de Revolut Business, a déclaré, comme le rapporte Irish Examiner : « L’entreprise connaît une croissance rapide. Au cours de l’année dernière, nous avons fait d’énormes progrès dans notre mission de devenir le système d’automatisation financière numéro un pour les entreprises et nous avons récemment introduit le produit à Singapour.
« Avec le soutien d’un nombre important et croissant de clients derrière nous, nous redoublons d’efforts dans le B2B et sommes prêts à révolutionner le secteur bancaire pour encore plus d’entreprises dans le monde. »
Revolut lance une vente secondaire d’actions pour augmenter la liquidité des employés
Revolut a également récemment lancé une vente secondaire d’actions pour une valorisation de 45 milliards de dollars (40,70 milliards d’euros), afin d’offrir davantage de liquidités à ses employés. Cette opération visait principalement à aider les employés à capitaliser sur le rôle qu’ils ont joué dans le succès et la croissance de l’entreprise.
La vente d’actions secondaires a été menée par un certain nombre d’investisseurs technologiques, tels que D1 Capital Partners, Coatue et Tiger Global. Elle devrait également contribuer grandement à fidéliser les employés et à récompenser leurs performances.
Nik Storonsky, directeur général de Revolut, a déclaré dans un communiqué de presse : « Nous sommes ravis d’offrir à nos employés l’opportunité de profiter des avantages du succès collectif de l’entreprise.
« C’est grâce à leur travail acharné, à leur innovation et à leur dévouement que nous sommes devenus l’entreprise technologique privée la plus valorisée d’Europe. Nous sommes également ravis de nous associer à plusieurs nouveaux investisseurs qui partagent notre vision alors que nous poursuivons notre parcours visant à redéfinir le paysage bancaire tel que nous le connaissons. »
Philippe Laffont, fondateur et gestionnaire de portefeuille chez Coatue, a également déclaré : « Nous sommes convaincus de la mission de Revolut, qui est de démocratiser l’accès aux services financiers à l’échelle mondiale. La capacité avérée de Revolut à s’étendre sur des dizaines de marchés témoigne de l’engagement de l’équipe en faveur de la rapidité des produits, de l’inclusion financière et de l’innovation financière.
« Sous la direction de NIk et de son équipe, Revolut a su faire face aux complexités du paysage des services financiers pour proposer une gamme de produits impressionnante qui répond aux besoins de sa clientèle en pleine croissance. Nous sommes impatients de soutenir Revolut dans sa transformation continue du secteur bancaire mondial. »
Revolut a également récemment acquis sa licence bancaire au Royaume-Uni, après une attente de trois ans marquée par des retards et des incertitudes, ainsi qu’une licence bancaire au Mexique.
