The EDPS office closely monitors privacy matters at the EU institutions.

Milos Schmidt

Un responsable belge de la protection de la vie privée se présente au poste de Contrôleur européen de la protection des données

La Commission européenne devrait établir une liste restreinte de candidats potentiels pour remplacer Wojciech Wiewiórowski

Hielke Hijmans, un Néerlandais travaillant pour l’Autorité belge de protection des données, a déclaré à L’Observatoire de l’Europe qu’il était en lice pour devenir le prochain Contrôleur européen de la protection des données (CEPD).

« Je peux confirmer que je suis candidat », a déclaré Hijmans, ajoutant que jusqu’à présent, son nom et celui des autres candidats ont été gardés secrets.

Hijmans, président de la chambre contentieuse et membre du conseil d’administration de l’APD belge depuis 2019, est candidat au nom des Pays-Bas pour remplacer Wojciech Wiewiórowski – dont le mandat actuel se termine début décembre.

Le Polonais Wiewiórowski dirige l’EPDS – l’organisme de surveillance de la vie privée des institutions de l’UE – depuis cinq ans et cherche également à être réélu pour un nouveau mandat, selon une source proche du processus.

Il a été élu en 2019 à l’issue d’un scrutin où il a battu le Français Yann Padova et le Hongrois Endre Szabó.

La Commission européenne gère le processus de recrutement, en présélectionnant trois à cinq candidats après une évaluation, qui sont ensuite entendus par le Parlement européen et les États membres de l’UE avant de sélectionner leur premier choix.

Un porte-parole de la Commission a déclaré à L’Observatoire de l’Europe que « la procédure de sélection du CEPD suit les règles de la Commission pour la sélection des hauts fonctionnaires ».

« La procédure comprend plusieurs étapes, dont l’établissement d’une liste restreinte. La phase de post-candidature a désormais commencé. Il n’est pas possible de fournir un calendrier pour son achèvement », a ajouté la Commission.

Les pouvoirs du CEPD ne semblent peut-être pas aussi étendus que ceux des organismes nationaux de surveillance de la vie privée qui infligent des amendes à Google, Meta et autres, mais il peut tenir la Commission et le Parlement responsables du respect de la vie privée.

Par exemple, en mars, elle a constaté que l’utilisation des produits Microsoft par la Commission n’était pas conforme aux règles de protection des données.

En outre, le CEPD rédige des avis et conseille les institutions et organes de l’UE sur les politiques et la législation relatives à la protection de la vie privée.

François Pellegrini, ancien commissaire à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), est un autre candidat potentiel à ce poste. Il a récemment quitté ses fonctions après dix ans au sein de l’organisme de régulation et continue d’enseigner à l’université de Bordeaux.

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