FILE - Leader of the NVA (New Flemish Alliance) Bart De Wever makes a victory sign after winning the Belgian federal and regional elections, in Brussels, May 25, 2014.

Jean Delaunay

Les négociations avec le gouvernement belge au point mort après la démission du principal négociateur

Les efforts pour former un gouvernement en Belgique sont dans l’impasse après la démission du négociateur nommé par le Palais royal pour construire une coalition à partir des cinq partis vainqueurs des élections générales de juin.

Les efforts pour former un gouvernement belge sont au point mort depuis que le politicien désigné pour parvenir à un consensus pour une coalition gouvernementale a démissionné de son mandat jeudi.

L’homme politique belge Bart De Wever dirigeait le parti nationaliste flamand, la Nouvelle Alliance flamande, qui a remporté le plus de voix lors des récentes élections générales de juin, et a été nommé au poste de « formateur » pour trouver un consensus.

Les médias flamands rapportent qu’avant de quitter son mandat, De Wever n’a pas réussi à trouver un consensus parmi les cinq partis pour accepter des points clés de la politique belge, tels que les impôts sur les plus-values.

Le Palais royal belge a publié une déclaration sur la plateforme de médias sociaux X confirmant que le roi Philippe a accepté la démission de Bart De Wever après une heure et demie de discussions au Palais Royal de la capitale du pays.

Selon le communiqué, le roi Philippe entamera vendredi des discussions avec les dirigeants des partis politiques pour former d’autres majorités possibles.

La Belgique doit former un gouvernement pour déposer un budget fédéral à la Commission européenne d’ici le 20 septembre 2024.

La plus longue période du pays sans gouvernement élu a été de 592 jours, dépassant le précédent record de 541 jours établi après les élections de 2010.

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