The Saint Hilarion Monastery was home to the first monastic community in the Holy Land

Milos Schmidt

L’UNESCO ajoute un monastère du IVe siècle à Gaza à la liste des sites en danger

L’inscription du monastère sur la liste a été accélérée en raison de la « profonde préoccupation » de l’UNESCO quant à l’impact de la guerre en cours sur le site.

L’UNESCO a ajouté un monastère chrétien du IVe siècle à Gaza à sa liste des sites menacés en raison de la guerre entre Israël et le Hamas.

La décision d’ajouter l’ancien monastère de Saint-Hilarion a été annoncée lors de la 46e session du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO à New Delhi, en Inde.

Bien que le monastère, également connu sous le nom de Tell Umm Amer, figurait sur la liste provisoire du patrimoine de l’organisation depuis 2012, son statut a été accéléré grâce à des procédures d’urgence dans le contexte du conflit en cours.

Le monastère de Saint-Hilarion – l’un des monastères les plus anciens, les plus grands et les plus complexes du Moyen-Orient, abritant la première communauté monastique de Terre Sainte – a été simultanément ajouté à la Liste du patrimoine mondial et à la Liste du patrimoine mondial en péril.

Monastère Saint-Hilarion en 2019
Monastère Saint-Hilarion en 2019

« Cette décision reconnaît à la fois la valeur du site et la nécessité de le protéger du danger », a déclaré l’UNESCO dans un communiqué, ajoutant que l’organisation « exprime sa profonde inquiétude quant à l’impact du conflit en cours sur le patrimoine culturel, en particulier dans la bande de Gaza ».

L’inscription sur la liste permet au site d’accéder à des aides techniques et financières pour garantir sa protection et, si nécessaire, aider à sa restauration.

Des dizaines de sites historiques, religieux et archéologiques, ainsi que des musées, ont été détruits lors de frappes aériennes sur Gaza, notamment la Grande Mosquée de Gaza.

« L’organisation exhorte toutes les parties concernées à respecter strictement le droit international, soulignant que les biens culturels ne doivent pas être ciblés ou utilisés à des fins militaires, car ils sont considérés comme des infrastructures civiles », peut-on lire dans le communiqué de l’UNESCO.

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