Latvia.

Milos Schmidt

Des temps difficiles pour la Lettonie alors que les pays de la zone euro partagent des mises à jour économiques mitigées

Les économies de l’Irlande et de la Belgique ont continué de croître d’avril à juin, même si celle de la Lettonie n’a pas eu cette chance.

Le produit intérieur brut (PIB) de l’Irlande, ou production nationale, a augmenté de 1,2 % entre avril et juin par rapport au trimestre précédent, selon les données préliminaires du Bureau central des statistiques irlandais, publiées lundi.

Ailleurs dans la zone euro, la Belgique a également publié lundi ses chiffres de croissance, qui s’établissent à 0,2%.

Les chiffres de l’Irlande montrent que le taux d’expansion s’accélère (en hausse par rapport à 0,7 % au premier trimestre), tandis que l’économie belge croît à un rythme plus lent (en baisse par rapport à 0,3 %).

La croissance en Irlande a été tirée par « une augmentation du secteur industriel dominé par les multinationales », à savoir les grandes entreprises internationales irlandaises.

Même si le chiffre trimestriel peut sembler être une bonne nouvelle, le résultat comporte des réserves.

En comparaison avec le même trimestre de l’année dernière, le PIB aurait chuté de 1,4 % en Irlande. Sur les six premiers mois de l’année, la production a également enregistré une baisse annuelle de 3,1 %.

De plus, le PIB n’est pas un indicateur particulièrement fiable de la santé économique de l’Irlande, étant donné la forte proportion de multinationales américaines dans le pays.

Comme le sort de quelques entreprises peut faire varier considérablement les chiffres, les experts se réfèrent souvent à la demande intérieure modifiée, qui examine certains investissements et dépenses des consommateurs irlandais et du gouvernement.

Lundi également, la Lettonie a annoncé que son PIB s’était contracté de 1,1 % d’avril à juin, contre une expansion de 0,8 % observée au trimestre précédent.

La prochaine réunion de la Banque centrale européenne aura lieu en septembre, après que les responsables politiques ont maintenu les taux d’intérêt inchangés plus tôt ce mois-ci.

La décision de maintenir les taux fait suite à une baisse des taux en juin, mais la banque surveillera de près la croissance et la baisse de l’inflation avant de prendre de nouvelles mesures.

« La question de septembre et de ce que nous ferons en septembre est largement ouverte », a déclaré la présidente de la BCE, Christine Lagarde, plus tôt ce mois-ci.

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