Steve Maquaire-Beausoleil - Entretien #Municipales2020 - Pass'Politique

Jean Delaunay

Steve Maquaire-Beausoleil – Entretien

À la rencontre de… Steve Maquaire-Beausoleil

Engagé auprès d’Olivier Bianchi à Clermont Ferrand

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Steve, j’ai 26 ans. J’ai réalisé mes études à Clermont-Ferrand et aujourd’hui, j’ai un diplôme du travail social. J’ai cette appétence d’acquérir de nouvelles compétences ; j’intègre en septembre 2019 le Master 2 Droit et Administration du secteur social.

Je suis investi dans la lutte contre toutes les discriminations, mais plus sensible il est vrai, à
celle que l’on exerce contre les homosexuels. Je porte moi-même le poids de cette altérité encore beaucoup trop méprisée.

Vous êtes candidat aux élections municipales de Clermont Ferrand. Pourquoi avoir décidé de briguer ce mandat ?

Notre système capitaliste est à bout de souffle, nos modes de vie et de consommations évoluent ! Les citoyens sont à la recherche un nouveau modèle ! Habitant de Clermont-Ferrand, j’ai été témoin de sa transformation. Une nouvelle étape s’ouvre pour la métropole. Elle a des atouts majeurs pour réussir cette conversion : un dynamisme appuyé par ses plus de 37 000 étudiants et une nature sauvage à proximité directe.

Nous devons réussir la transition économique, écologique et sociale en renforçant l’identité clermontoise. Nous devons faire que chaque citoyen se sente investi dans le projet républicain : une ville pour toutes et tous !

Quels sont vos idées pour la jeunesse ? Si vous êtes élu en mars, quelle place occupera la jeunesse dans votre politique ?

Nous souhaitons créer innover des actions qui parlent et qui s’adapte aux enjeux d’aujourd’hui. Nous proposerons donc la gratuité des protections hygiéniques des jeunes Clermontoises. Nous souhaitons renforcer la sécurité en proposant un arsenal contre les violences faites aux femmes, contre les violences faîtes aux minorités également… Nous voulons imager des politiques sociales en faveur de l’emploi mais aussi, de la prévention contre les comportements dangereux. Nous développerons aussi les mobilités des jeunes en proposant une tarification sociale au plus proche des réalités et des alternatives douces pour un monde plus propre !

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Ce sont les deux à la fois ; nous avons les idées, la créativité, l’envie de changer les choses. C’est également un frein car nous manquons parfois de liberté. Nous avons eu la chance d’avoir un Maire à Clermont-Ferrand, qui nous a laissé « carte blanche » pour la création d’un projet jeune.

Ce n’est donc pas un programme écrit par des technocrates, mais bien pour des jeunes PAR des jeunes ! 

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Jeunesse, je ne sais pas ! En tout cas ce sont des idées jeunes. Les citoyens sont en demandent de renouvellement. Ils ne croient plus en la politique actuelle. Ceux qui sont aux pouvoirs les ont trop déçus ! La jeunesse dans son ensemble, refuse les injustices, les discriminations. Les débats comme nous pouvons voir sur les voiles parfois, sont des débats dépassés ! Ils n’intéressent pas, car nous vivons déjà dans un monde qui n’est plus celui de nos parents. Oui, nous avons des amis qui porte le voile, oui elles sont musulmanes… ET ?

Les pensées écologiques est un réel appui pour faire naître de nouveaux talents. C’est un levier indispensable pour éradiquer les pensées nationalistes du front… pardon du rassemblement national !

Nous avons des choses à dire, nous avons des choses à revendiquer ! Le monde change et sa jeunesse aussi !

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Selon vous, comment amener les jeunes à s’engager ?

Je dirais que cela dépend du territoire : quand nous avons un Maire qui est en attente et a l’écoute, cela change les perspectives. Je refuserais de m’engager avec une personne qui croit « ce qui est bon pour les jeunes » !

Les jeunes s’engagent quand ils se sentent écoutés, quand les projets imaginés parlent du monde dans lequel ils vivent !  Je crois que les défis à relever sont colossaux ; mais je crois aussi que nous serons capables de regarder la réalité en face. Nous avons une soif de justice sociale et nous ne laisserons plus rien passer !

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