Pierre-Jean Jouve - Entretien #Municipales2020 - Pass'Politique

Jean Delaunay

Pierre-Jean Jouve – Entretien

À la rencontre de… Pierre-Jean Jouve

Engagé à Amiens

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Pierre-Jean Jouve ! On m’a donné deux possibilités dans la vie : Être spectateur ou être acteur. J’ai choisi la seconde option, donc de m’engager pour les autres, car l’intérêt général me tient à cœur avec l’objectif de servir mon pays et les miens.

J’ai 22 ans aujourd’hui, et dès 2015 je pense avoir fait le bon constat d’un pays à bout de souffle, avec un chômage qui ne cesse de croître, avec des risques de partition de nos territoires, qu’ils soient marins et abandonnés ou que ce soient des quartiers communautaristes, avec un État français qui n’est plus que l’ombre de lui-même tellement il n’est plus souverain sur ses lois, sa monnaie, son territoire ou encore son économie. Menacés que nous sommes, financièrement et culturellement par l’invasion migratoire, par la dette, par une fiscalité injuste, par la fracturation territoriale, et au fond par les responsables de ce désastre.

J’ai compris que ce n’était pas la fausse alternance de l’UMPS (aujourd’hui rebaptisé LREM) qui nous gouvernait depuis 40 ans qui allait remettre la France en ordre.

Alors dès 2015, admiratif de Marine Le Pen, j’ai bravé la propagande du système et j’ai voté pour ceux qui proposaient une alternative. J’ai voté Front National. J’ai commencé par militer, puis il y a trois ans j’ai adhéré au FN, aujourd’hui Rassemblement National.
Avec un père militaire, j’ai beaucoup déménagé dans notre beau pays et me considère pleinement comme national. J’ai essentiellement vécu en Picardie, sept ans dans l’Oise, cinq ans dans la Somme et un an dans l’Aisne.

Habitant de nouveau Amiens et étudiant en Master 2 de Sciences Politiques à Assas, j’ai subi dans mes trajets quotidiens les grèves, ou plutôt le projet de réforme des retraites de plein fouet !

Macron met le pays sans dessus dessous depuis deux ans, jetant les français les uns contre les autres, il est temps qu’il s’arrête !

Vous participez à la campagne des élections municipales d’Amiens. Dans quel but ?

Amiens est la ville du Président de la République qu’il a délaissé et dont il se fiche désormais. Amiens est la capitale picarde, qui a perdu son statut de capitale régionale, ce qui a été un choc pour toute la Picardie.
Amiens est une belle ville. Une ville qui a du potentiel et des talents qui ne demandent que d’être développés. Au lieu de cela, la Maire Fouré laisse les emplois s’envoler vers Saint-Quentin, l’insécurité toucher de plus en plus de quartiers, sans jamais demander l’avis des amiénois quand il s’agit de travaux et de transports.
Enfin, Amiens est la Capitale Européenne de la Jeunesse 2020. Or, notre ville mérite mieux que des dinosaures de la politique.
Mme Fouré est une cumularde avec des dizaines de mandats à son actif, cela fait 34 ans qu’elle est dans la politique ! Il est temps qu’elle prenne sa retraite…

Amiens a besoin d’une vision neuve et d’un projet crédible pour qu’on lui rende ses lettres de noblesse !

Quels sont vos idées pour la jeunesse ? Si vous êtes élu en mars, quelle place occupera la jeunesse dans votre politique ?

L’autre jour, une étudiante me disait qu’elle ne pouvait pas garer son vélo devant son école car il n’y avait pas de places à cet effet. Ce pourrait être l’une des premières choses à faire ?

Mais ce n’est pas parce qu’un élu est jeune qu’il ne doit s’occuper que des jeunes. Il aura forcément une attention particulière certes, mais il est élu dans l’intérêt de tous.
Cependant en ce qui concerne la jeunesse, l’augmentation du nombre de crèche avec priorité aux parents ayant un emploi, l’augmentation du temps de repas du midi de 20 minutes dans les restaurants scolaires, des bus à l’heure et non bondés, des actions pédagogiques comme des visites de fermes, de création d’herbiers ou de rencontres avec des producteurs pour stimuler les jeunes au localisme, ou la création de bourses de stage pour aider les jeunes du collège jusqu’aux formations professionnelles pourraient être des façons de miser sur celle-ci.

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Regardez Jordan Bardella, notre jeune tête de liste aux élections européennes de 2019 et dites moi si la jeunesse est un frein dans une campagne électorale ?

La macroniste Nathalie Loiseau ne s’est toujours pas remise de sa défaite.

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Pourquoi pas celles de la vieillesse ? Du moins, ce sera le cas chez le vieux monde macroniste et autres compatibles. Le Rassemblement National est pour la méritocratie. Par conséquent, peu importe l’âge, c’est la volonté, l’engagement au sein de notre mouvement qui compte le plus.
C’est pourquoi partout en France nous avons de jeunes têtes de liste, que ce soit à Carvin, Meaux, Lormont ou Lorgues.
Les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse pour le RN, et celle du recyclage pour les macronistes.

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Selon vous, comment amener les jeunes à s’engager ?

L’intérêt pour la politique chez les jeunes est ponctuel, les choix volatiles, mais une élection locale est parfois un excellent moyen pour s’intéresser à des sujets qui nous touchent plus directement dans notre quotidien et que l’on peut changer plus facilement.
C’est aussi une bonne manière d’envoyer un message politique national d’accord ou de désaccord avec l’action du gouvernement.
À vrai dire, s’engager pour moi c’est aussi une manière de limiter les raisons pour lesquelles je râle tout le temps.
Comment amener les jeunes à s’engager ? En contactant tout simplement le Rassemblement National !

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