À la rencontre de… Johnny Masson-Leblain
Directeur de campagne de Gauthier Bouchet à Saint Nazaire
En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?
Tout d’abord, merci de m’accorder cet entretien. Je suis âgé de vingt-sept ans, agent qualifié de services, autoentrepreneur et conseiller de quartier. Au RN, je suis aussi responsable de GN (Génération Nation) pour la 8ème circonscription de Loire-Atlantique. Pour cette élection municipale, j’ai la chance d’être directeur de Campagne de Gauthier Bouchet (Candidat RN à la mairie de Saint-Nazaire). J’y vois surtout un gage de confiance, et l’envie de mener notre liste à la victoire le 22 mars prochain.
Vous êtes directeur de campagne de Gauthier Bouchet, à Saint Nazaire. Pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?
Mon rôle consiste à coordonner la campagne de notre tête de liste Gauthier Bouchet, mais également à seconder Gauthier, dans toutes ses tâches. J’effectue des tâches administratives (propositions de communiqués de presse, de tribunes libres…) mais surtout organisationnelles : actions militantes, organisation des réunions publiques avec les cadres locaux et nationaux, avec les élus et leurs assistants. Je m’efforce d’être force de proposition pour notre projet municipal que je coordonne. Evidemment, nous ne travaillons pas seuls. Nous avons un bureau de campagne d’une dizaine de membres, provenant d’horizons sociaux professionnels différents et de sensibilités politiques différents et avec Gauthier, toutes les propositions faites sont mises aux votes. Pour nous, il ne peut y avoir de programme, sans respect de la démocratie participative.
Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?
Mon engagement politique n’est pas nouveau, puisque j’étais au PS entre 2010 et 2014. En 2016, j’ai adhéré au Front National (devenu Rassemblement National en 2018). Je me suis engagé dans cette campagne pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’envie de mettre un terme à cent années de socialisme, où règne copinage et clientélisme. L’envie aussi, de défendre les enjeux locaux et nationaux ainsi que nos concitoyens.
Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?
Dans une campagne électorale, être jeune est à mon sens un avantage. La jeunesse de France, doit reprendre son destin en main et se tourner vers l’avenir à l’instar de Jordan Bardella, David Rachline, Arnaud de Rigné par exemple. Le principal avantage : Les jeunes sont souvent des forces de propositions innovantes.
Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?
Elles seront celle de la jeunesse. En effet, lors de nos actions, nous voyons que la jeunesse veut s’investir et s’approprier l’élection municipale. Dans notre équipe, je le perçois tous les jours. De nombreux jeunes nous rejoignent. Ils sont issus d’horizons tous différents et ne sont pas forcément étiquetés RN.
Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ?
Ce lien entre jeunesse et politique existe et de nombreux jeunes s’y intéressent. Que ce soit par un engagement dans un mouvement, ou tout simplement en écoutant et en allant voter. Ce clivage chez les jeunes est identique à celui de la France : Il y a d’un côté les « jeunes nationaux » qui s’investissent énormément dans cette élection municipale. Les jeunes nationaux nous avons tous la même conviction : l’amour de la France au cœur. Et à l’échelle nationale, nous le voyons : de nombreux jeunes sont têtes de listes comme Arnaud de Rigné à Carvin, Rémi Meurin à Tourcoing, Arnaud Fage à Buxerolles ou bien encore Coline Houssays à Lorgues. De l’autre côté, il y a les « jeunes mondialistes », qui eux veulent continuer la folle politique d’Emmanuel Macron, veulent plus de mondialisme et moins de France. Au RN et avec nos alliés, ce n’est pas notre conviction. Je suis également certains que de nombreux jeunes issus de d’autres mouvements de droite comme de gauche nous rejoindrons. Je l’ai fait en 2016, en quittant le Mouvement des Jeunes Socialistes (et donc le PS) pour rejoindre le Front National de la Jeunesse (FNJ) et donc le Front National.
Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?
Il faut je pense, continuer notre travail de terrain. Montrer que les jeunes sont l’avenir de France, montrer que sans la jeunesse, aucune perspective n’est possible. Au RN, la jeunesse est mise en avant, car nos cadres le savent : C’est pour notre avenir, un avenir meilleur que l’on se bat. Les jeunes militants d’aujourd’hui, sont voués à devenir les élus de demain. Non pas pour des mandats, mais pour défendre l’intérêt général.
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