À la rencontre de… Henry Dupas
Président des Jeunes Radicaux
Est-ce que tu peux te présenter ?
Je m’appelle Henry Dupas, j’ai 22 ans et je vis en région parisienne.
Quel est ton parcours ?
Je suis étudiant en droit et viens de rentrer dans ma 5e année d’études à Paris 1.
A quel âge et pourquoi t’es-tu engagé en politique ?
Je me suis intéressé très tôt à la politique, dès le début de mon adolescence. Au début cet intérêt venait essentiellement de ma passion pour l’Histoire, mais assez vite l’envie de m’engager au sein d’une famille politique s’est développée.
Pourquoi continues-tu d’être engagé en politique ?
Parce que je crois sincèrement que c’est un des moyens les plus efficaces pour améliorer la vie des gens, et ce malgré les défauts dont peut souffrir le monde politique tel qu’il existe aujourd’hui.
Tu es membre du Mouvement Radical, et même président des Jeunes Radicaux : pourquoi ce choix ?
Je me suis rapproché de la famille radicale très jeune car j’étais séduit par le discours et la manière de penser de Jean-Louis Borloo, qui était à l’époque président du Parti Radical dit « valoisien ». Les radicaux, qui s’étaient divisés entre « valoisiens » (alliés à la droite) et « radicaux de gauche » se sont quelques années plus tard finalement réunis. Cela a eu pour conséquence la création des Jeunes Radicaux, mouvement qui réunissait la jeunesse de ces deux anciens partis. Ce beau projet de réunion sous l’égide de valeurs communes m’a donné envie de contribuer pleinement à cette aventure : c’est pour cela que j’en ai pris la présidence.
Quelles sont les valeurs, les enjeux, les batailles qui te tiennent à cœur et que tu défends à travers ton engagement ?
Il y a de nombreux combats que je souhaite mener à travers cet engagement : construction européenne, défi environnemental, revalorisation de l’enseignement, défense de la laïcité…il serait difficile d’en faire une liste exhaustive. Mais ce qui lie tout ces combats, c’est avant tout le désir de vivre au sein d’une société plus moderne, plus humaine et profondément ancrée dans la République.
Comment concilies-tu étude/vie professionnelle et engagement ?
C’est une conciliation parfois difficile à faire, l’engagement ne devant jamais nuire aux études de mon point de vue. Mais avec un peu d’organisation on y arrive très bien.
Que répondrais-tu aux jeunes qui considèrent que « ça ne sert à rien de s’engager » ?
Rien, car ce n’est pas avec des paroles que nous arriverons à convaincre plus de jeunes de s’engager en politique. Je crois que la seule solution pour répondre à cette crise de l’engagement est d’avoir une classe politique irréprochable, humble et qui ne se prend pas excessivement au sérieux. Qui plus est, même si aujourd’hui peu de jeunes souhaitent militer dans un parti, quasiment tous s’intéressent à la vie publique d’une façon ou d’une autre. La préoccupation de plus en plus forte de la jeunesse pour les questions climatiques et environnementales en est la meilleure illustration. Je reste donc optimiste sur le futur de l’engagement des jeunes dans la vie politique.