À la rencontre de… Félix Deltour
Engagé au sein de la liste « Ensemble Vivons Versailles »
En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?
Félix Deltour, je suis consultant en relation publique en agence spécialisée dans les domaines technologiques. J’ai réalisé mes études en sciences humaines et en affaires publiques à l’Université Catholique de Paris, à la Sorbonne puis à Dauphine. Avant de m’engager en politique, j’ai fait mes armes dans le milieu associatif en m’investissant notamment au Rotaract de la ville de Versailles et au sein de la Junior Entreprise de l’Université Catholique de Paris. Je suis né à Versailles et je porte ma ville à cœur depuis maintenant 23 ans
Vous êtes engagé au sein de la campagne municipale de « Ensemble Vivons Versailles », pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?
Je suis engagé au sein de la République en Marche et des Jeunes avec Macron depuis 2017. Après les différentes campagnes entre 2017 et 2019, j’ai ressenti le besoin de faire de la politique localement. L’approche des municipales m’a semblé être l’occasion de travailler pour ma ville, Versailles.
Au sein de la liste « Ensemble Vivons Versailles », liste citoyenne en construction, j’ai la chance d’avoir la responsabilité des relations publiques ainsi que le rôle de porte-parole.
Je suis de ce fait chargé des relations avec l’ensemble des responsables publics et politiques ainsi que le soutien à la candidate en termes de prise de parole publique (en grande partie média écrit / radio / télé).
A ce rôle s’ajoute celui d’animateur local des Jeunes avec Macron pour la ville de Versailles. Ce dernier s’articule très bien avec la volonté citoyenne et plurielle de la liste, car les membres des « JAM » proviennent de différents courants politiques permettant un vrai débat d’idées et des propositions au plus proche des réalités de terrain.
Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?
Comme je le disais en introduction, le fait d’être né et d’avoir grandi à Versailles me donne particulièrement envie d’agir pour cette ville. Agir pour lui offrir les moyens d’affronter les changements du XXI ème siècle. Agir pour que la ville soit à la fois plus résiliente mais aussi plus inclusive, faire dialoguer les quartiers et les habitants afin de les faire avancer ensemble vers un mode de vie plus sain, plus respectueux de l’environnement et plus équitable.
De plus, j’estime avoir eu la chance de pouvoir entreprendre les études et les activités dont j’avais envie grâce notamment au cadre de vie qu’offre la ville de Versailles. Aujourd’hui, avec plus de recul et de maturité, je souhaite donner de mon énergie à la ville et à ses habitants avec comme objectif plus d’équité entre les habitants et ainsi un vivre ensemble plus abouti.
Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?
Être jeune dans une campagne électorale impose d’avoir la volonté de se battre pour ses idées et pour les faire entendre. Trop souvent jeunesse rime avec instabilité dans l’esprit des responsables politiques ce qui les amènent à être très dubitatifs au moment d’inclure des jeunes dans leur campagne et d’autant plus en tant que colistier ayant la possibilité d’avoir un poste à responsabilité.
Pour ma part, j’ai eu la chance d’entretenir de très bonnes relations avec les responsables politiques ayant lancé la campagne « Ensemble Vivons Versailles » et avec la candidate que nous portons.
Si j’avais un conseil à donner, ce serait celui de faire preuve de détermination et de persévérance. Rien n’est offert dans la vie et encore moins en politique. Il est nécessaire de se donner les moyens de ses ambitions.
Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?
Je souhaite que ces élections municipales soient celle du changement et du renouvellement. Je crois en la capacité de notre jeunesse à porter un message de transformation et d’action à l’échelle de leur ville. Cependant, je redoute le poids des habitudes et j’espère que de nombreux jeunes auront dès la fin du mois de mars 2020 la possibilité de faire avancer les choses au cœur des territoires.
Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?
Il semble qu’il y ait un profond schisme au sein de la jeunesse sur la question de la politique. Beaucoup pensent, à raison bien souvent, qu’une partie du système est sclérosé et ne peut être transformé. D’autres, et j’en fais partie, estime que si on veut que les choses évoluent, alors il faut s’engager afin de participer activement au changement.
Il est certain que le système n’offre pas assez d’espace aux jeunes pour s’investir et surtout sentir que leurs actions, leurs revendications portent leurs fruits. C’est pour cela qu’à l’approche des municipales, je propose aux candidats qui le souhaitent d’inclure 10 % de jeunes (moins de 35 ans) dans les listes. Ces jeunes issus des différents quartiers de nos villes et représentatifs des populations qui y résident seraient alors le fer de lance de l’engagement de la jeunesse en politique.
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