Alexandre Samaloussi Wolf - Entretien #Municipales2020 - Pass'Politique

Jean Delaunay

Alexandre Samaloussi Wolf – Entretien

À la rencontre de… Alexandre Samaloussi Wolf

Engagé auprès de Jean-Philippe Vetter à Strasbourg

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Alexandre Samaloussi Wolf, j’ai 24 ans et je suis étudiant à l’université de Strasbourg en école de commerce. A l’occasion des élections municipales je fais partie de l’équipe de campagne de Jean-Philippe Vetter, candidat à la mairie de Strasbourg.

Vous êtes engagé au sein de la campagne municipale de Jean-Philippe Vetter à Strasbourg, pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?

Effectivement, cela fait plusieurs mois que je suis engagé auprès de Jean-Philippe. Au début nous étions une petite équipe qui s’est étoffée au fur et à mesure, notamment après l’investiture des LR et après avoir fait une union avec d’autres candidats pour proposer un véritable projet d’alternance pour Strasbourg.

Je me suis engagé encore plus fortement depuis le mois de janvier. Je coordonne le pôle mobilisation, à travers lequel nous organisons les actions de terrain par exemple. Je suis également de permanence au local de campagne. J’essaye d’y être le plus souvent possible, ce qui permet d’être en contact direct avec les citoyens. Beaucoup de monde passe pour se renseigner, apporter des idées.

Nous avions également lancé l’initiative des « carnets bleus », dont le but est de recueillir les avis, les commentaires et les idées des Strasbourgeois concernant leur ville. Nous souhaitons montrer que les membres de la liste n’étaient pas au pouvoir durant les deux derniers mandats, contrairement aux autres listes. Nous voulons apporter un nouveau souffle à la ville.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

Je me suis engagé en politique il y a plusieurs années, lors de mon entrée à l’université. J’ai toujours eu cette volonté de pouvoir changer les choses au niveau local, qui touche réellement le quotidien des citoyens. Je me suis tout d’abord engagé auprès des étudiants, au sein du conseil d’administration de l’université de Strasbourg. Agir au sein de mon université me tenait vraiment à coeur: Strasbourg est une ville universitaire, avec des étudiants venant de toute la France et du monde. Plus de 20% des étudiants sont étrangers. Notre université contribue énormément au rayonnement de Strasbourg. La ville et l’université sont un lieu qui doit être renforcé. Aux côtés de Jean-Philippe Vetter, j’essaye d’apporter un regard neuf à la ville.

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Je pense que c’est un avantage, les jeunes sont plus écoutés qu’auparavant dans les campagnes électorales, et plus mis en avant. Mais il ne faut pas tout miser sur la jeunesse. L’expérience est quelque chose de très important dans une campagne électorale. Il faut une alliance entre jeunesse et expérience.

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Il y a une volonté, aussi bien à Strasbourg qu’en France, d’avoir de nouvelles têtes. On a pu le voir notamment aux élections présidentielles et législatives. Je pense que la jeunesse va avoir un rôle à jouer, elle représente la France du futur, celle de 2030, 2040, 2050… Les acteurs politiques actuels commencent à en avoir conscience et font de plus en plus confiance aux jeunes.

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

Les jeunes sont beaucoup plus politisés qu’il y a quelques années. C’est quelque chose qu’on remarque actuellement. Cependant on remarque aussi, via les résultats électoraux, que les jeunes sont toujours la tranche de la population qui vote le moins.
Le problème est plus profond que ça, ils ont beaucoup d’inquiétudes concernant leur futur.

Il n’y a pas de solutions miracles pour ré-intéresser les jeunes, il faudrait déjà avoir un discours plus adapté, être plus proche d’eux, utiliser des nouveaux moyens de communication. Il faut leur redonner confiance en l’avenir, avec un discours plus rassurant et pragmatique.

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