Le compte officiel d’Israël en Allemagne sur X s’est opposé à ce que Hadid soit « le visage de leur campagne » dans un message publié jeudi, qui notait que « onze Israéliens ont été assassinés par des terroristes palestiniens pendant les Jeux olympiques de Munich ».
Adidas a annoncé vendredi qu’il « révisait » sa campagne de chaussures de course inspirée d’un design datant de l’époque des Jeux olympiques de Munich de 1972, qui a suscité des critiques en Israël en raison de l’implication du mannequin Bella Hadid.
L’entreprise allemande de vêtements de sport fait la promotion des chaussures SL72, qu’elle décrit comme un « classique intemporel ».
Le compte officiel d’Israël sur le réseau social X s’est opposé à ce que Hadid soit « le visage de leur campagne » dans un message publié jeudi, qui notait que « onze Israéliens ont été assassinés par des terroristes palestiniens pendant les Jeux olympiques de Munich ».
Hadid, dont le père est palestinien, a fait à plusieurs reprises des remarques publiques critiquant le gouvernement israélien et soutenant les Palestiniens au fil des ans.
Après le déclenchement du dernier conflit entre Israël et le Hamas, elle a publié une déclaration sur Instagram, déplorant la perte de vies innocentes tout en appelant ses partisans à faire pression sur leurs dirigeants pour qu’ils protègent les civils à Gaza.
Adidas a déclaré dans un communiqué envoyé par courrier électronique que la campagne pour la chaussure SL72 « réunit un large éventail de partenaires ».
« Nous sommes conscients que des liens ont été établis avec des événements historiques tragiques – même si ce n’est pas intentionnel – et nous nous excusons pour tout bouleversement ou toute détresse causés », a-t-il déclaré. « En conséquence, nous révisons le reste de la campagne. »
Elle n’a pas précisé quels changements seraient apportés.
Le 5 septembre 1972, des membres du groupe palestinien Septembre Noir ont fait irruption dans le village olympique, tué deux athlètes de l’équipe nationale israélienne et pris neuf autres otages.
Les assaillants espéraient obtenir la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël ainsi que de deux terroristes de gauche de la Fraction Armée rouge (RAF) dans une prison ouest-allemande.
Les neuf otages et un policier ouest-allemand sont morts lors d’une tentative de sauvetage par les forces allemandes.
