Dans cette édition de Bruxelles, mon amour ?, nous décomposons le sommet UE-CELAC qui a réuni 60 dirigeants des deux continents à Bruxelles. Le forum s’est concentré sur le commerce, l’Ukraine et le rajeunissement des relations après une interruption de huit ans.
Cette semaine, nous avons été rejoints par Marc Botenga, eurodéputé belge du groupe The Left, Michiel Hoogeveen, eurodéputé néerlandais des conservateurs et réformistes européens et Shada Islam, commentateur et fondateur du projet New Horizons.
Les panélistes se sont plongés dans la grande histoire bruxelloise de la semaine, à savoir la gigantesque rencontre entre les États d’Amérique latine et des Caraïbes et l’Union européenne. Connu sous le nom de sommet UE-CELAC, il s’agissait du troisième du genre après une pause de huit ans.
Pour l’eurodéputé néerlandais Michiel Hoogeveen, le sommet a été l’occasion de parler boutique.
« Nous devons parler de commerce. Nous devons parler de gagner en influence dans la région », a-t-il déclaré au panel.
Cependant, Shada Islam a vu le rassemblement comme une chance de corriger des siècles de méfiance entre l’Europe et l’Amérique latine.
« Je pense qu’il est très important que nous retournions dans le passé. Et je pense que la déclaration qui en est sortie repose sur les regrets », a-t-elle déclaré. « Ce n’était pas des excuses, mais c’était une reconnaissance des dégâts, de la dévastation causée par le colonialisme. »
Hoogeveen a déclaré que le passé devrait rester dans le passé. « Nous devons regarder vers l’avenir », a-t-il déclaré. « Ils (les pays de la CELAC) veulent aussi regarder vers l’avenir. Ils veulent la croissance économique. Ils veulent faire partie de la communauté commerciale mondiale. »
Mais à quoi ressemble cette communauté mondiale ? Pour l’eurodéputé belge Marc Botenga, l’UE doit se poser cette question.
« Ce que de nombreux pays d’Amérique latine ont souligné ici lors du sommet, c’est l’importance d’aller vers un monde multipolaire, en disant que nous ne voulons pas d’un monde divisé en blocs », a-t-il déclaré. « Nous voulons des pôles différents qui travaillent ensemble et qui s’unissent à travers des relations commerciales mutuellement bénéfiques. Et l’Union européenne devrait écouter cela.
Les panélistes ont également discuté du récent accord de l’UE avec la Tunisie en vertu duquel l’UE dépensera 700 millions d’euros, dont 105 millions d’euros sont destinés à la gestion des migrations.
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