The European Parliament will re-open following the EU elections hiatus

Jean Delaunay

Vote de confirmation de Von der Leyen, Newsletter

Les événements clés de cette semaine présentés par Gerardo Fortuna, journaliste principal en santé et alimentation

Dates clés de l’agenda

  • Mercredi 17 juillet : la Cour de justice de l’Union européenne se prononcera sur le recours de Bytedance, propriétaire de TikTok, contre sa désignation comme gardien en vertu du Digital Markets Act.

  • Mardi 16-jeudi 18 juillet : ouverture de la session plénière du Parlement européen

  • Vendredi 19 juillet : La présidence hongroise du Conseil de l’UE présentera des propositions sur de nouvelles techniques génomiques lors du groupe de travail du Conseil de l’UE sur les ressources génétiques et l’innovation dans l’agriculture à Bruxelles.

À l’honneur

Le Parlement européen rouvrira ses portes après la pause des élections européennes, marquant le début officiel du nouveau mandat législatif.

L’atmosphère à Strasbourg sera très tendue alors que les récentes élections politiques se poursuivent et que des postes institutionnels clés, comme celui de président et de vice-présidents du Parlement, restent à pourvoir.

La répartition initiale des présidents des commissions a déjà suscité des conflits, notamment parmi ceux qui s’opposent à l’octroi du pouvoir à l’extrême droite ou à l’inclusion des conservateurs dans une coopération politique structurée.

Même s’il est encore trop tôt pour voter sur des questions politiques cette semaine, les députés européens seront confrontés à une décision cruciale qui aura un impact sur l’élaboration future de la législation : la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, continuera-t-elle à diriger l’exécutif européen pendant les cinq prochaines années ?

Malgré le soutien de trois forces pro-UE majoritaires au Parlement, Ursula von der Leyen n’a pas encore obtenu de majorité plus large, notamment de la part de partis comme les Verts ou les conservateurs. Cela pose des problèmes potentiels, car le vote est secret et la discipline de parti ne peut pas être appliquée, ce qui laisse penser que certains députés pourraient s’engager à soutenir la proposition mais voter autrement.

Quel que soit le résultat du vote de confirmation, la dynamique parlementaire sera forcément modifiée. Même si les élections européennes n’ont pas vu de poussée d’extrême droite, la composition du Parlement a néanmoins penché vers la droite.

La semaine dernière, deux nouveaux groupes d’extrême droite, Patriotes pour l’Europe (PfE) et Europe des nations souveraines (ESN), ont été créés. Avec les Conservateurs et réformistes européens (ECR), ces groupes d’extrême droite détiennent désormais 187 sièges, soit un de moins que le plus grand groupe, le Parti populaire européen (PPE), ce qui représente près de 26 % du total du Parlement.

Chaque commission parlementaire est censée refléter cette composition, ce qui signifie qu’un quart des membres de chaque commission ont désormais des positions radicales. Si les groupes d’extrême droite peuvent avoir du mal à former une coalition au pouvoir, ils peuvent agir comme une force d’opposition importante, bloquant ou modifiant potentiellement les règles proposées par la Commission.

De plus, la nouvelle composition signifie que le PPE pourrait potentiellement s’aligner sur ces forces sur une législation spécifique, après s’être fréquemment heurté aux Verts et aux socialistes sur les questions environnementales au cours du dernier mandat, sur des questions telles que la restauration de la nature.

Malgré le recours à un cordon sanitaire pour empêcher la droite radicale de partager le pouvoir, et même si elle ne joue aucun rôle dans la reconduction de von der Leyen, l’influence de la droite sur le processus législatif risque de se faire sentir.

Les décideurs politiques

Thierry Breton et Elon Musk
Thierry Breton et Elon Musk

Musk riposte

La Commission européenne a annoncé vendredi (12 juillet) que la plateforme de médias sociaux X d’Elon Musk, anciennement connue sous le nom de Twitter, avait enfreint des éléments de la loi sur les services numériques (DSA) de l’UE. Dans une série de messages sur X, le propriétaire milliardaire a menacé d’engager des poursuites judiciaires « afin que les citoyens européens puissent connaître la vérité », affirmant que la Commission européenne avait tenté de conclure un « accord secret illégal » avec X sur le respect des nouvelles règles de l’UE visant à prévenir la désinformation en ligne. « Nous attendons avec impatience une bataille très publique devant les tribunaux, afin que les citoyens européens puissent connaître la vérité », a lancé Elon Musk au commissaire au marché intérieur Thierry Breton sur X. « Soyez notre invité, Elon Musk », a répondu Breton, niant l’existence de tout accord secret.

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