Les compagnies ferroviaires de deux pays prévoient une liaison plus lente entre les capitales, en plus de la liaison à grande vitesse.
Les opérateurs ferroviaires belge et français SNCB et SNCF prévoient une liaison ferroviaire plus lente – mais probablement moins chère – entre Bruxelles et Paris pour «compléter» la liaison ferroviaire à grande vitesse existante.
Les compagnies ferroviaires ont annoncé mardi qu’elles envisageaient un service de train régulier entre les deux capitales à partir de fin 2024, qui relierait la gare du Midi de Bruxelles à la gare du Nord de Paris, faisant potentiellement des arrêts en cours de route.
Le trajet durerait environ trois heures, et s’il est trop tôt pour indiquer une fourchette de prix pour les billets, ils seraient en tout cas proposés à un tarif « compétitif », a indiqué le porte-parole de la SNCB, Bart Crols.
Un trajet entre Bruxelles et Paris prend moins d’une heure et demie sur la liaison à grande vitesse Thalys existante, mais si certains billets sont proposés à 29 €, un billet de dernière minute coûte plus de 100 €.
Les entreprises présentent les plans comme une «nouvelle alternative au transport routier», avec un temps de trajet qui se situerait entre un trajet en voiture – qui prend environ quatre heures – et la connexion à grande vitesse actuelle.
Les trains circuleraient plusieurs fois par jour et s’appuieraient sur des trains « conventionnels » adaptés aux voyages internationaux ; les horaires et les arrêts intermédiaires font encore l’objet de débats. Les entreprises étudient actuellement la faisabilité du plan.
« L’ambition est de permettre au plus grand nombre de voyageurs de voyager sur cette route internationale, à un prix compétitif, et avec le meilleur temps de trajet possible », ont indiqué les compagnies.