L’armée israélienne a déclaré qu’elle établirait un nouveau couloir de sécurité pour acheminer l’aide vers le sud de Gaza. Mais quelques jours plus tard, la « pause tactique » n’a apporté que peu de soulagement aux Palestiniens.
Le désespoir grandit à Gaza, alors que les routes d’aide permettant d’acheminer de la nourriture et de l’eau aux millions de Palestiniens déplacés deviennent « inutilisables » selon les Nations Unies.
Dimanche, Israël a promis d’observer des pauses quotidiennes dans les combats le long d’une route s’étendant de Kerem Shalom – le seul point de passage opérationnel de l’aide dans le sud de la bande de Gaza – jusqu’à la ville voisine de Khan Younis.
La soi-disant « pause tactique » était censée permettre la création d’un nouveau couloir sûr pour acheminer l’aide vers le sud de Gaza, mais jusqu’à présent, elle n’a apporté que peu de soulagement aux Palestiniens.
Des milliers de camions d’aide sont entassés prêts à être livrés, mais selon un responsable de l’ONU s’exprimant sous couvert d’anonymat, des groupes d’hommes armés bloquent régulièrement les convois.
Cela s’avère être un obstacle majeur à la distribution de l’aide dans le centre de Gaza, où environ 1,3 million de Palestiniens se réfugient dans des camps de tentes et des appartements exigus, désespérés de manquer de nourriture, d’eau et de fournitures médicales.
Les groupes humanitaires affirment que seuls un cessez-le-feu et la réouverture du passage de Rafah pourraient augmenter considérablement le flux d’aide vers la région.
Par ailleurs, selon les médias locaux, les Forces de défense israéliennes ont annoncé la mort de deux autres soldats qui auraient été tués jeudi lors d’une attaque du Hamas dans le centre de la bande de Gaza.
Cela porte le bilan militaire israélien à 314 morts.
